La Maladie Cœliaque en quelques mots… !

La Maladie Cœliaque en quelques mots… !

Définition et Nature Auto-Immune

La maladie cœliaque, méconnue pour certains mais fondamentale pour d’autres, est une affection auto-immune complexe qui affecte la vie quotidienne de millions de personnes à travers le monde. Comprendre la définition et la nature auto-immune de cette maladie est essentiel pour sensibiliser et soutenir ceux qui en sont touchés.

Définition de la Maladie Cœliaque

La maladie cœliaque est une maladie auto-immune caractérisée par une réaction immunitaire anormale à la consommation de gluten, une protéine présente dans le blé, l’orge et le seigle. Cette réaction déclenche une inflammation dans la muqueuse de l’intestin grêle, provoquant des dommages qui entravent l’absorption des nutriments essentiels.

Nature Auto-Immune de la Maladie Cœliaque

Le caractère auto-immune de la maladie cœliaque signifie que le système immunitaire, qui devrait normalement protéger le corps contre les infections, attaque par erreur ses propres tissus, en particulier la muqueuse de l’intestin grêle. Lorsqu’une personne atteinte de la maladie cœliaque consomme du gluten, le système immunitaire réagit en produisant des anticorps, entraînant une inflammation et des lésions au niveau de l’intestin.

Cette nature auto-immune de la maladie cœliaque peut avoir un impact étendu sur le corps. Les symptômes varient largement d’une personne à l’autre, allant des troubles gastro-intestinaux tels que la diarrhée, les douleurs abdominales et la perte de poids, à des symptômes non gastro-intestinaux tels que la fatigue, les problèmes de peau, voire des symptômes neurologiques.

La complexité de la maladie cœliaque réside dans le fait que certains individus peuvent présenter des symptômes légers ou même être asymptomatiques, ce qui rend le diagnostic parfois difficile. Cela souligne l’importance d’une sensibilisation accrue et de la recherche continue pour mieux comprendre cette maladie et ses ramifications.

Diagnostic Précoce pour une Meilleure Gestion

La détection précoce de la maladie cœliaque est cruciale pour une gestion efficace. Les tests sanguins, tels que le dosage des anticorps anti-transglutaminase et anti-endomysium, peuvent aider à identifier la présence de la maladie. Une confirmation ultérieure peut être obtenue par une endoscopie avec biopsie de l’intestin grêle.

Un diagnostic précoce permet d’éviter les complications à long terme, telles que les carences nutritionnelles, l’ostéoporose et le risque accru de certaines maladies auto-immunes. En comprenant la nature auto-immune de la maladie cœliaque, les professionnels de la santé peuvent recommander un traitement adapté, principalement basé sur l’adoption d’un régime alimentaire strict à zéro gluten.

Le Rôle Fondamental du Régime à zéro Gluten

Le traitement principal de la maladie cœliaque est un régime alimentaire à zéro gluten strict. L’élimination du gluten de l’alimentation permet de prévenir les réactions immunitaires indésirables et de restaurer la santé de la muqueuse intestinale. Les personnes atteintes de la maladie cœliaque doivent être attentives à tous les produits alimentaires, y compris les additifs, les médicaments et les produits de soins personnels, qui pourraient contenir du gluten caché.

Bien que l’adoption d’un régime sans gluten puisse sembler simple en surface, elle peut représenter un défi significatif dans la vie quotidienne. Cela nécessite une éducation approfondie sur les alternatives sans gluten, la lecture attentive des étiquettes alimentaires, et une adaptation sociale pour faire face aux situations où le gluten est omniprésent.

Sensibilisation et Soutien Continu

Sensibiliser le grand public à la maladie cœliaque et à sa nature auto-immune est un pas important vers une meilleure compréhension et un soutien accru pour ceux qui en sont atteints. Les campagnes éducatives, les événements de sensibilisation et les ressources en ligne jouent un rôle crucial dans la diffusion de l’information.

En conclusion, la maladie cœliaque, en tant que maladie auto-immune, nécessite une attention particulière pour sa compréhension et sa gestion. Grâce à une sensibilisation accrue, à des diagnostics précoces et à un soutien continu, il est possible d’améliorer la qualité de vie des personnes touchées par cette maladie complexe.

7 Carences courantes associées à la maladie cœliaque !

7 Carences courantes associées à la maladie cœliaque !

 

 

Les personnes atteintes de la maladie cœliaque, qui nécessite un régime à zéro gluten strict, peuvent être plus susceptibles de développer certaines carences nutritionnelles en raison des limitations alimentaires.

Voici quelques carences courantes associées à la maladie cœliaque :

 

1.Fer

La maladie cœliaque peut affecter l’absorption du fer, ce qui peut entraîner une anémie ferriprive. Les symptômes incluent la fatigue, la faiblesse et des problèmes de concentration.

2.Calcium

L’élimination du gluten peut entraîner une consommation réduite de produits laitiers, une source majeure de calcium. Les personnes atteintes de la maladie cœliaque peuvent être à risque d’ostéoporose et de problèmes osseux.

3.Vitamine D

La vitamine D est souvent liée à la santé osseuse, et son absorption peut être compromise chez les personnes atteintes de la maladie cœliaque. L’exposition au soleil et des suppléments peuvent être nécessaires.

4.Vitamines du groupe B (B9 et B12)

Les céréales enrichies en acide folique (vitamine B9) et en vitamine B12 sont souvent évitées dans un régime alimentaire à zéro gluten. Des carences peuvent entraîner des problèmes hématologiques et neurologiques.

5.Fibres

Les aliments riches en fibres, souvent issus des céréales complètes, peuvent être limités. Les personnes atteintes de la maladie cœliaque peuvent avoir une consommation réduite de fibres, ce qui peut affecter la santé digestive.

6.Zinc

La maladie cœliaque peut affecter l’absorption du zinc, un minéral essentiel pour la santé immunitaire et la cicatrisation des plaies.

7.Magnésium

Les carences en magnésium peuvent survenir en raison d’une absorption altérée. Le magnésium est crucial pour de nombreuses fonctions corporelles, y compris la santé musculaire et nerveuse.

Conclusion

Il est important que les personnes atteintes de la maladie cœliaque travaillent en étroite collaboration avec des professionnels de la santé, tels que des nutritionnistes ou des médecins, pour surveiller leur statut nutritionnel, ajuster leur régime alimentaire, et prendre des suppléments si nécessaire.

Un suivi régulier permet de prévenir et de traiter efficacement les carences nutritionnelles associées à la maladie cœliaque.

Dépistage de la maladie cœliaque chez soi !

Dépistage de la maladie cœliaque chez soi !

La maladie cœliaque touche 1 à 2 personnes sur 100, mais la plupart ignorent qu’elles sont intolérantes au gluten. Heureusement, il est possible de se dépister chez soi grâce à plusieurs autotests disponibles en pharmacie, sans ordonnance. Ces tests sont en vente libre, mais non remboursés par la Sécurité sociale.

Attention, bien que rapide et efficace, le dépistage à domicile ne remplace pas une consultation médicale chez un spécialiste… !

Qui est concerné par le dépistage de la maladie cœliaque ?

C’est vrai que les femmes sont les plus touchées par la maladie cœliaque par rapport aux hommes : ratio de 2 femmes pour 1 homme, mais d’après l’AFDIAG, en France, seulement 10 à 20% des cas seraient aujourd’hui diagnostiqués. Cependant, la maladie cœliaque concerne les enfants et adultes présentant des symptômes assez typiques comme les douleurs abdominales, troubles digestifs, amaigrissement, fatigue…mais il y a aussi des profils à risque comme :

  • Enfants et fratries des patients cœliaques
  • Personnes ayant des affections fréquemment associées à la maladie cœliaque : maladies auto-immunes (diabète de type 1, hépatite chronique active), syndrome de Down, syndrome de Turner, etc.
  • Patients souffrant d’ostéoporose à un âge inhabituel
  • Femmes ayant des troubles de la fécondité, des fausses couches à répétition
  • Symptômes digestifs (nausées, vomissements, troubles intestinaux…)
  • Symptômes extradigestifs (troubles mentaux, dermatologiques, musculaires, carences…)

Comment réaliser tranquillement son dépistage chez soi ?

Un autotest est un test sérologique qui fonctionne selon le principe de l’immuno-chromatographie. Ce test permet de mettre en évidence la présence des anticorps IgA anti-transglutaminase qui peut être reliée à la maladie cœliaque. Détecter précocement une intolérance au gluten permet d’éviter d’éventuelles conséquences graves sur la santé. 

Recommandations pour l’utilisation d’un autotest

L’Agence Nationale de Sécurité du Médicament et des produits de santé (ANSM) recommande ce qui suit :

  • L’autotest Gluten doit être utiliser en suivant une alimentation normale contenant du gluten.
  • Plusieurs marques d’autotests sont disponibles aujourd’hui, soit vigilent sur la marque CE
  • Évidemment, tu dois acheter ton autotest uniquement en pharmacie.
  • En général, les autotests sont faciles à utiliser, tu dois simplement bien lire et respecter la notice d’utilisation !
  • Pour plus d’assurance, n’hésite pas à demander conseil à un professionnel de santé

 Comment utiliser un autotest ?

En effet, le principe est très simple. Tu trouveras une notice détaillée que tu vas bien lire et suivre à partir d’une goutte de sang prise au bout du doigt, l’autotest permet de mettre en évidence la présence des anticorps IgA anti-transglutaminase.

Voici un exemple

Actuellement, tu trouveras en pharmacie : l’Autotest GLUTEN® 2ème génération.

Conclusion

Le dépistage de la maladie cœliaque peut être réalisé à domicile en utilisant des tests d’auto-dépistage disponibles en pharmacie. Ces tests détectent la présence d’anticorps dans le sang associés à la maladie cœliaque. Cependant, il est important de noter que ces tests ne fournissent qu’une indication et ne peuvent pas remplacer un diagnostic médical complet.

Les tests d’auto-dépistage de la maladie cœliaque sont basés sur la détection des anticorps IgA anti-transglutaminase tissulaire (anti-tTG) dans le sang. Les personnes atteintes de la maladie cœliaque produisent ces anticorps en réponse à la présence de gluten dans leur alimentation.

Il est essentiel de suivre les instructions du test avec précision pour obtenir des résultats précis. Si le test est positif, cela indique la présence d’anticorps anti-tTG dans le sang et suggère la possibilité de la maladie cœliaque. Cependant, un test positif doit être confirmé par des tests sanguins supplémentaires et éventuellement par une biopsie de l’intestin grêle.

Attention !

Il est important de consulter un médecin si le test d’auto-dépistage est positif ou si tu présentes des symptômes de la maladie cœliaque.

Seul un médecin peut poser un diagnostic précis et recommander un traitement approprié.

Maladie cœliaque et stress post traumatique (SPT)

La maladie cœliaque et le stress post traumatique (SPT)

Le régime à zéro gluten n’est pas facile à mettre en place. Oui, il est indispensable car seul peut stopper la plupart des symptômes mais parfois la maladie s’emballe et met en danger la vie des personnes.

La maladie cœliaque ou intolérance au gluten (1 à 2 % de la population) et sa variante, l’hypersensibilité au gluten (6 / 7 %) sont en augmentation constante. Elles présentent en plus du malaise moral et physique, un malaise similaire au traumatisme ! Ce n’est jamais facile de changer son alimentation du jour en lendemain. Le gluten se trouve partout dans notre alimentation. Un malaise moral qui est considéré comme un symptôme invisible ou silencieux qui est parfois éloigné de la source des troubles, mais ses conséquences peuvent être dramatiques. Dans la médecine, ses malaises sont sous-diagnostiquées comme le stress post traumatique (SPT).

Les cauchemars sont pratiquement les symptômes du SPT mais on distingue aussi des troubles anxieux comme des phobies sociales, des addictions à l’alcool, ou aux drogues, … et des troubles somatiques comme : l’eczéma, les ulcères gastriques, l’hypertension artérielle, le diabète, le trouble hormonal thyroïdien, les douleurs musculaires et surtout un risque suicidaire !

Les troubles les plus bouleversants de la maladie cœliaque ou intolérance au gluten ne sont pas 100% intestinaux. On distingue 20% des maladies intestinales et 80% de plusieurs autres troubles de santé comme la fatigue, l’anémie, la migraine, la stérilité, les fausses couches, les aphtes récidivants, l’humeur dépressive, l’épilepsie, les douleurs articulaires, la fibromyalgie, l’ostéoporose, l’aménorrhée, la cardiomyopathie etc… des troubles qui conduisent droit à la dépression et perte de contrôle !

Le Gluten entre la tricherie et les cauchemars

Certaines personnes atteintes de la maladie cœliaque trichent de temps à autre quand la tentation est trop grande et d’autres ne songeraient même pas à tricher. Tricher ou pas, plusieurs personnes avouent que le gluten est souvent présent dans leurs rêves comme un cauchemar !

Dormir est un moment de notre vie qui est censé nous permettre de se reposer or notre subconscient reprend et expose lors de notre sommeil toutes nos inquiétudes et tracas !

En effet, on fait généralement 02 types de cauchemars, soit parce qu’on a consommé du gluten sans le savoir et donc on s’inquiète du sort, soit la personne voit fréquemment dans son rêve tous les produits chargés de gluten comme les pizzas, les gâteaux et surtout le pain !

Bien que le contenu spécifique de chaque rêve soit unique à l’individu, l’attraction subconsciente que beaucoup d’entre nous ressentent envers le gluten révèle l’emprise puissante qu’il exerce sur nos vies !

Le gluten est donc une source d’anxiété, de préoccupation et de peur de notre vie éveillée qui peut apparaître pendant que nous dormons. Comme beaucoup d’entre nous le savent, les effets psychologiques de la maladie cœliaque sont tout aussi réels et aussi graves que les impacts physiques. Il me semble évident soit à la quasi-impossibilité de manger 100% sans gluten pour certaines personnes et la vigilance constante nécessaire pour gérer le régime alimentaire qui sont des facteurs majeurs de ces cauchemars.

Pour moi, ces rêves nous disent tant sur la façon dont les malades cœliaques regardent le régime alimentaire à zéro gluten. Malheureusement, nous n’avons pas d’autres choix, nous devons accepter la maladie cœliaque et son unique traitement comme notre nouvelle vie. Cependant, cette réalité ne peut dissimuler la peur sous-jacente liée à la nourriture et le contrôle que notre maladie exerce sur nos vies. C’est un défi continu, car chaque aspect de notre vie nécessite une planification minutieuse pour obtenir notre prochain repas !

Mon espoir et ma conviction sont que viendra un jour où la communauté de la maladie cœliaque n’aura plus à affronter les défis d’aujourd’hui, où elle ne vivra plus dans la peur de la nourriture.

Coronavirus et Maladie cœliaque

Coronavirus et Maladie cœliaque

Le comité médical de l’AFDIAG, nous rassure qu’il n’existe aucun risque augmenté de Coronavirus pour les malades cœliaques.

Le Professeur Guillaume BOUGUEN explique qu’il n’y a « aucune recommandation spécifique autres que celles délivrées à la population générale ».

1.Que dois-je faire en tant que patient atteint de la maladie cœliaque pour me protéger au mieux de Coronavirus ?

  • Pour te protéger du Coronavirus, tu dois suivre les conseils du ministère de la santé qui sont régulièrement mis à jour.
  • Tu dois suivre et respecter un régime alimentaire strict sans gluten, qui est l’unique traitement de la maladie cœliaque.
  • Ne te sens pas seul. Rapproche toi de la communauté de médias sociaux dynamique qui dispoqe d’une gamme de services pour t’aider à suivre un régime sans gluten.

2. Les personnes atteintes de maladie cœliaque sont-elles généralement plus exposées au risque d’infection par des virus ?

Rien ne prouve que les personnes atteintes de maladie cœliaque soient plus exposées au risque d’infection virale. Comme le coronavirus est un nouveau virus, nous n’avons pas de recherche qui étudie spécifiquement l’impact sur les personnes atteintes de maladie cœliaque, y compris les personnes atteintes de maladie cœliaque. Le risque d’infection dû au coronavirus ne sera probablement pas différent de celui de la population générale.

3. S’il n’y a pas de risque accru d’infection virale, pourquoi m’a-t-on proposé le vaccin contre la grippe ?

D’après Coeliac UK, l’infection par le virus de la grippe peut entraîner des complications supplémentaires, notamment une pneumonie bactérienne. Les patients atteints de maladie cœliaque ont un risque légèrement plus élevé d’attraper une pneumonie bactérienne. Par conséquent, la vaccination des personnes atteintes de maladie cœliaque contre la grippe n’est pas due à un risque accru de contracter l’infection virale elle-même, mais à un risque accru d’avoir des complications plus graves de la maladie si elles devaient l’attraper.

Le vaccin contre la grippe est administré à de nombreuses personnes souffrant de problèmes de santé et donc ne pas exclure les personnes atteintes d’une maladie cœliaques de la vaccination. Le fait de se faire vacciner ne signifie pas en soi que l’on fait partie d’un groupe « à risque ».

4. Les personnes atteintes de la maladie cœliaque courent-elles un risque accru si elles attrapent un coronavirus ?

D’après Coeliac UK, comme le coronavirus est une nouvelle maladie, il n’existe pas de recherche spécifique sur le risque pour les personnes atteintes de la maladie cœliaque. La recommandation du gouvernement concernant les personnes qui « ont des problèmes avec leur rate » signifie que certaines personnes atteintes de maladie cœliaque sont incluses dans le groupe à haut risque. La rate joue un rôle important dans la lutte contre l’infection et environ 30 % des personnes atteintes de maladie cœliaque souffrent d’hyposplénisme. La fonction de la rate n’est pas systématiquement évaluée, de sorte que tout le monde ne sait pas s’il est atteint d’hyposplénisme. Comme la plupart des gens ne sauront pas s’ils souffrent d’hyposplénisme ou non, notre conseil consultatif sur la santé estime qu’il est raisonnable que les personnes atteintes de maladie cœliaque se considèrent comme faisant partie du groupe à risque et suivent les conseils qui y sont associés.

Maladie cœliaque et Alcool !

Maladie coeliaque et Alcool !

J’ai la maladie cœliaque, quel alcool puis-je boire ?

L’alcool reste mauvais pour la santé et peut avoir des effets secondaires, que tu sois atteint ou non de la maladie cœliaque.  Tu dois comprendre alors que la consommation de l’alcool doit être super raisonnable !

Concernant le gluten, les alcools qui n’en contient pas sont le cidre, le vin, le sherry, les spiritueux, le porto et les liqueurs.

Les eaux-de-vie distillées ne contiennent du gluten que si des ingrédients contenant du gluten sont ajoutés après le processus de distillation. Dans ce cas, il existe une législation sur l’étiquetage qui garantit que l’étiquette du produit indique clairement si du blé, de l’orge, du seigle ou de l’avoine ont été ajoutés.

La distillation implique un chauffage prolongé pour produire une vapeur et les différents composants s’évaporent à des températures différentes afin de pouvoir être séparés. La vapeur est ensuite recueillie et refroidie pour former un distillat (boisson alcoolisée liquide).

Le gluten ne forme pas de vapeur, donc même si l’ingrédient de départ est le blé, l’orge ou le seigle, le gluten ne passe pas dans le liquide distillé final. 

Les boissons ayant un titre alcoométrique volumique supérieur à 1,2 % ne doivent pas obligatoirement mentionner tous les ingrédients. Si elles contiennent un allergène (y compris des céréales contenant du gluten), elles doivent le déclarer sur l’emballage, par exemple « contient du blé ».

Une exception est faite si le nom de la boisson contient le nom de l’allergène, par exemple « bière de blé », alors une déclaration « contient du blé » n’est pas nécessaire. L’emballage doit cependant indiquer clairement quels sont les allergènes présents.

La bière, les lagers et les stouts ne sont pas distillées et subissent un processus différent appelé fermentation. Elles contiennent des quantités variables de gluten et ne conviennent pas à un régime sans gluten, mais il existe des options sans gluten.

Il existe deux types de bière sans gluten, la bière naturellement sans gluten et la bière sans gluten avec élimination des glutens. Pour les deux types, la loi prévoit que les fabricants ne peuvent étiqueter une bière sans gluten que si elle contient 20 ppm ou moins de gluten. En outre, une bière sans gluten fabriquée à partir d’orge doit, en vertu de la loi sur l’étiquetage des allergènes, indiquer sur l’étiquette qu’elle « contient de l’orge ».

Comment la bière peut-elle être certifiée sans gluten ?

Selon la loi, les fabricants ne peuvent étiqueter leur bière sans gluten que si elle contient 20 ppm ou moins de gluten. Les tests en laboratoire sont le meilleur moyen d’évaluer la quantité de glutens dans un produit, mais il peut y avoir des difficultés lorsque l’on teste la bière en utilisant la méthode habituelle du sandwich R5 ELISA (couramment utilisée pour les aliments), en raison de la décomposition des glutens. Il existe une autre méthode (R5 ELISA Compétitive) qui est plus efficace pour mesurer les glutens dans la bière et d’autres produits hydrolysés ou fermentés.

Les scientifiques continuent à explorer d’autres techniques pour essayer de faire progresser l’analyse du gluten dans les produits alimentaires et les boissons, comme la spectrométrie de masse, la PCR (réaction en chaîne de la polymérase), les aptamères.

Source : Coeliac Uk

Confusion autour du gluten !

La confusion autour du gluten !

La confusion autour du gluten existe entre les vrais intolérants et intolérants par opportunité au régime à zéro gluten. Certaines personnes n’hésitent pas à succomber aux charmes du régime sans gluten pour perdre du poids. Pour de nombreuses autres personnes, manger sans gluten n’est pas du tout une question de régime alimentaire à la mode. C’est un régime alimentaire imposé et obligatoire à cause d’un problème de santé qui est la maladie cœliaque. Cette dernière est aussi appelée une intolérance au gluten.

Nous savons maintenant que les personnes atteintes de la maladie cœliaque doivent éviter le gluten dans leur alimentation. Or, plusieurs études suggèrent que certaines personnes qui n’ont pas un diagnostic de la maladie cœliaque pourraient, elles aussi, ne pas tolérer le gluten.

Entre vrais et faux intolérants, la confusion persiste, à qui bénéficie réellement ce régime ?

En tout cas, on distingue un enthousiasme sans pareil de la part des consommateurs pour une alimentation sans gluten. Par conséquent, les produits « sans gluten » se multiplient sur les rayons des supermarchés, magasins bio et marché parallèle.

Pour les personnes atteintes de la maladie cœliaque, aucun autre traitement à part une alimentation stricte à zéro gluten. Cependant est ce que ces patients sont vraiment conscients de comment éviter le gluten de leur alimentation ?! 

Un petit rappel de ce que c’est le gluten !

Le gluten correspond à la fraction insoluble des protéines, constituée de deux sous-unités, les prolamines et les gluténines. Protéines jouant un rôle majeur dans la structure des produits de boulangerie et de pâtisserie. Le gluten est présent dans les céréales, fait partie hélas de notre quotidien. On le retrouve dans la farine des céréales de la famille SABOT (seigle, avoine, blé, orge et triticale) servant à fabriquer le pain, les pizzas, les pâtisseries, les biscottes, les hamburgers, voire les sauces, les potages, les assaisonnements…

L’utilisation intensive des céréales mentionnées ci-haut dans l’alimentation, principalement le blé, explique la taille du défi que représente l’élimination du gluten dans notre assiette.

Principales sources de gluten

1. Sources de gluten 

Amidon (fécule) de blé, Blé bulghur ou bulghour, Coucous, Chapelure (de blé), Croûtons (de pain), Épeautre, Extraits solubles de blé grillé, Farine (blanche, enrichie), Farine de blé, Farine d’épeautre, Farine de gluten, Farine Graham ou Graham, Froment, Germe de blé, Gluten, Huile de germe de blé, Kamut, Nouilles, Pâtes alimentaires, Pipil (blé concassé), Semoule, Semoule de blé, Son de blé, Vermicelle, Avoine, farine d’avoine, Flocons d’avoine, Gomme d’avoine, Oatrimmd (substitut de gras provenant de l’avoine), Son d’avoine, Arôme de malt, Bière, Bière bock, Bière en fut, Extrait de malt, Extrait d’orge malté, Farine de malt, Farine d’orge, Lait malté, Liqueur de malt, Malt, Nutrimmd ( substitut de gras provenant de l’orge), Orge, Porter, Poudre de lait malté, Poudre de malt, Sirop de malt, Vinaigre de malt, Farine de seigle, Seigle, Seitan (mélange d’algues, de soja, d’herbes et d’une source de gluten) Triticale (blé+seigle)

2. Sources possibles de gluten 

Amidon, Amidon modifié, Dérivés de protéines végétales hydrolysées, Dextri-maltose (glucides fabriqués à partir d’amidon pouvant provenir du blé), Dextrine, Extrait de protéines végétales hydrolysées, Maltitol, Malto-dextrine (glucide fabriqué à partir d’amidon pouvant provenir du blé), Maltose, Nouilles, Pâtes alimentaires, Poudre à pâte, Protéines de plantes hydrolysées, Protéines végétales, Protéines Végétales Hydrolysées (PVH), Protéines végétales texturées, Sauce soja, Sirop de riz (certains sirops de riz sont fabriqués à l’aide d’une enzyme à base d’orge), Sirop inverti, Shoyo, Son.

Les bienfaits des fruits et légumes

Les bienfaits des fruits et légumes

Est-ce que tu sais que manger des fruits et légumes prolonge la vie ?

Eh bien, en faisant le tour de la plupart des enquêtes épidémiologiques qui ont analysé les facteurs alimentaires impliqués dans la prévention de nombreuses pathologies, les fruits et légumes sont mis en évidence à travers leur rôle important.

Les nutritionnistes recommandent de remplir la moitié de son assiette de fruits et légumes. En effet, les fruits et légumes ont plusieurs bienfaits sur la santé, notamment la diminution de risques de souffrir des maladies chroniques.

Certains légumes à feuilles vertes constituent une source non négligeable de calcium. Plusieurs études scientifiques ont pu mettre en évidence un lien entre la consommation des fruits et légumes et un moindre risque de maladies, sans que l’on puisse préciser avec certitude les substances expliquant cet effet.

Pouvoir de préventions des maladies

1.Maladies cardiovasculaires

L’effet protecteur des fruits et légumes et directement associé à certains de leurs composés comme : les vitamines C et B9, les caroténoïdes, les polyphénols, le potassium, le calcium, les phytostérols et les fibres.

Le meilleur exemple est celui de l’alimentation méditerranéenne. En effet, plusieurs études ont montré le rôle protecteur des fruits et légumes vis-à-vis des maladies cardiovasculaires. Oui, car l’alimentation méditerranéenne est caractérisée par une forte consommation de fruits et légumes. 

2. Cancer

Plusieurs études scientifiques ont démontré que les fruits et légumes ont un effet protecteur sur notre santé. Protecteur des maladies digestives en particulier comme celles des voies aérodigestives supérieures (œsophage, cavité buccale, larynx, pharynx), de l’estomac, du poumon, du côlon et du rectum.

Plus de 250 études d’observation de type écologique, comparant des populations des malades à des non malades, au cours de plus des trente dernières années, ont établi une relation entre la consommation de fruits et/ou de légumes et les maladies cancéreuses. Un effet protecteur d’un ou de plusieurs groupes de fruits ou légumes, dans plus de 80 % d’entre elles, a été trouvé.

Concernant la mortalité, une étude réalisée en 2003, et les chercheurs ont observé, auprès de 11 940 participants, une alliance entre la consommation élevée de fruits et légumes et un faible taux de mortalité. La mortalité était 22% moins élevée chez les individus qui consommaient 7,5 portions de fruits et légumes par jour pendant la période étudiée comparativement aux gens qui ne consommaient que 1,5 portion.

Le secret des fruits et légumes sur les maladies cancéreuses est que certains de leurs composés comme les vitamines et le calcium, ont la capacité de favoriser et restaurer les transmissions des signaux intercellulaires, altérées lors du développement tumoral par l’activation d’oncogènes et/ou l’inactivation des gènes suppresseurs de tumeurs et interviendraient dans la régulation des mécanismes de prolifération et de différenciation cellulaires.

3. Hypertension artérielle

L’alimentation à base de fruits et légumes aurait pareillement un effet protecteur vis-à-vis de l’hypertension artérielle, facteur de risque classique et majeur de l’athérosclérose et de ses complications, notamment au niveau vasculaire cérébral.

4. Diabète

Le diabète, est aussi une maladie dont les arguments en faveur d’un effet protecteur des fruits et légumes sont autant forts, compte tenu de leur faible index glycémique et de leur richesse en antioxydants. Certaines études épidémiologiques ont mis en évidence un risque plus faible de diabète chez les sujets ayant une alimentation riche en fibres provenant des fruits de faible index glycémique et des légumes.

5. Surcharge pendérale

Les fruits et légumes possèdent également le pouvoir de la lutte contre la surcharge pondérale à cause de leur faible apport énergétique associé à leur bon apport en minéraux et en micronutriments protecteurs.

6. Ostéoporose

Nous les cœliaque et l’ostéoporose ! Afin de prévenir cette complication, la consommation des fruits et légumes procèderait par un effet alcalinisant et par le biais de divers polyphénols à propriétés phyto-oestrogéniques.

Ne sois pas ton propre obstacle !

Ne sois pas ton propre obstacle !

On le sait déjà !

On sait très bien que c’est un fait bien établi : pour vivre pleinement avec la maladie cœliaque, il est impératif d’éliminer complètement le gluten de notre alimentation. C’est une réalité à laquelle nous devons faire face et à laquelle nous devons nous adapter pour améliorer notre qualité de vie.

Bien sûr, cela peut être un ajustement difficile, mais c’est une étape nécessaire pour notre bien-être. Malgré les défis, nous aspirons toujours à une vie épanouie et significative.

Accepter notre nouvelle réalité en tant que personne atteinte de la maladie cœliaque est essentiel. En embrassant ce changement, nous avons l’opportunité de créer la vie que nous avons toujours souhaitée vivre.

 

Ma stratégie alimentaire à zéro gluten idéale embrasse pleinement l’approche faite maison. Pour moi, c’est un mode de vie. Je trouve une véritable satisfaction à cuisiner chez moi, en privilégiant les aliments bruts, les fruits et légumes frais de saison, et en préparant mes repas moi-même.

Je recommande vivement de prendre plaisir à préparer tes propres repas. C’est une occasion de te connecter avec toi-même, de prendre soin de ton bien-être et, bien sûr, de ta santé !

La clé est de commencer par des ingrédients de base, naturels et propres (qu’ils soient frais ou congelés), et d’utiliser des ustensiles et de la vaisselle impeccables. Avant de te lancer dans la cuisine, assure-toi d’avoir tous les ingrédients prêts pour les différentes recettes que tu souhaites réaliser.

 

Comment éviter d’acheter les aliments contenant du gluten lorsque tu fais tes courses ?

Pour une diète à zéro gluten, on doit tout d’abord connaître l’appellation des aliments qui éventuellement contiennent du gluten.

Il ne s’agit pas uniquement de supprimer le pain, les pâtisseries, les viennoiseries, les pâtes (à base de blé) et les céréales. Le gluten sert souvent de liant ou d’épaississant et donc aussi présent dans de très nombreux produits alimentaires industriels…

Le gluten se cache sous diverses appellations comme suit :

  • Malt et extrait de malt,
  • Amidon
  • Extraits de protéines végétales hydrolysées
  • Protéines végétales (par ex. texturées),
  • Matières amylacées,
  • Agents anti-agglomérants (souvent présent autour des figues et des pâtes de fruits, du chocolat),
  • Épaississants (présents dans beaucoup de produits allégés),
  • Liant protéinique végétal,
  • Matières grasses allégées,
  • Capsules ou gélules glutinisées (gélatine et gélopectose sont autorisées)…

À l’heure actuelle, la réglementation stipule clairement que la présence de gluten doit être clairement indiquée sur toutes les préparations industrielles. Bien que des mesures soient en place, il existe toujours un risque de contamination par le gluten, notamment lors de l’emballage des aliments.

L’Association Française des Intolérants au Gluten (AFDIAG) accorde une grande importance à cette question de l’étiquetage, exigeant que les industriels soient précis dans la composition des produits alimentaires qu’ils commercialisent.

Il est donc essentiel de vérifier attentivement la composition des produits en lisant attentivement les étiquettes. Même si nous sommes amenés à suivre un régime sans gluten, certains produits transformés peuvent contenir de petites quantités de gluten. Pour les personnes atteintes de la maladie cœliaque, cela représente un risque potentiel de dommages pour leurs intestins.

La vigilance est de mise, car le gluten peut se retrouver dans des produits auxquels on ne s’attendrait pas. Par exemple, il peut être présent dans certains médicaments, fromages, charcuteries, compotes, confitures, cocktails de vitamines, yaourts, bières et seitan.

Je te recommande vivement de consulter le site web de l’Association Française des Intolérants au Gluten (http://www.afdiag.fr), où tu trouveras de nombreuses ressources utiles pour l’épanouissement des personnes atteintes de la maladie cœliaque.

L’avoine et la maladie cœliaque !

L’avoine et la maladie cœliaque !

Comme le blé, l’avoine contient une protéine qu’on appelle la prolamine qui est une fraction du gluten. Chez l’avoine, cette fraction est appelée « Avenine ».  

L’avoine reste également 10 fois moins riche en protéine comparé au blé.

Est-ce que l’avoine est autorisé aux personnes atteintes de la maladie cœliaque ?

La nocivité de l’avoine dans un régime sans gluten a fait depuis longtemps l’objet de débats. La mise sur le marché des produits sans gluten à base d’avoine est bel et bien autorisée. Evidemment avec le respect du seuil de tolérance pour les cœliaque de 20 mg/kg.

La plupart des personnes qui souffrent d’une intolérance au gluten peuvent inclure l’avoine dans leur régime alimentaire sans effets nocifs sur leur santé. Mais, pas n’importe quel cœliaque tolère l’avoine !

Que dit la recherche scientifique ?

L’intolérance change selon la variété d’avoine. En effet, plusieurs recherches scientifiques sont menées sur justement la tolérance des cœliaque à l’avoine.  Les ouvrages scientifiques permettent aussi de pronostiquer que l’avoine pure peut se montrer bénéfique pour les personnes atteintes de la maladie cœliaque qui la tolèrent.  

L’avoine pure constitue une importante source de protéines et de glucides et tout particulièrement, de fibres. L’une des problématiques est celle liée à la contamination de l’avoine lors de la récolte ou préparation ou même stockage avec d’autres céréales comme le blé, le seigle ou l’orge. Cependant la contamination est presque systématique.

Pour cela, il est préférable pour les personnes cœliaques nouvellement diagnostiquées de ne pas manger de l’avoine sauf par avis médical. Oui c’est au médecin de l’autoriser ou pas.  De plus, une fois l’avoine introduite dans l’alimentation d’un cœliaque, il faut un suivi médical derrière comme l’endoscopie suivi d’une biopsie de l’intestin avant et après l’introduction de l’avoine. En effet, les symptômes sont parfois silencieux d’où la nécessité de vérifier l’intolérance ou pas. Il est recommandé que si personne atteinte de la maladie cœliaque souhaite introduire l’avoine dans son alimentation sans gluten pour ne pas dire à zéro gluten, une biopsie avant et 3 mois lors de la consommation régulière d’avoine doit être faite pour déterminer son innocuité.

Valeurs nutritives de l’avoine sur notre bien-être et santé

  • Micronutriments : Pour les micronutriments, l’avoine est une très bonne source de fer, magnésium, manganèse, sélénium et vitamine B1.
  • Protéines : L’avoine est l’une des céréales les plus riches en protéines.
  • Fibres : Elle contient aussi une bonne quantité de fibres solubles et insolubles. Elle est donc très digeste.
  • Régule le transit intestinal : En effet, elle permet d’atteindre rapidement la satiété mais aussi de réguler le transit intestinal.
  • Appréciée des végétariens et végétaliens :  Il faut savoir que l’avoine est aussi très appréciée des végétariens et végétaliens à la suite de son apport protéique suffisant.
  • Conseillée dans le cadre de maladies cardiovasculaires : L’avoine est aussi conseillée dans le cadre de maladies cardiovasculaires. En effet, la consommation de l’avoine peut contribuer à réguler le taux de glucose et cholestérol dans le sang. En effet, les fibres solubles comme la bêta-glucane à la capacité d’emprisonner le mauvais élément gras comme le cholestérol et l’évacuer à travers les selles d’une part et ralentit l’absorption des glucides dans l’intestin d’autre part.
  • Conseillée dans le cadre du diabète : Pour le diabète, l’avoine est la céréale dont l’index glycémique est le plus bas. Cela évite le pic glycémique et la fatigue du pancréas à la suite de la production d’insuline.