La maladie cœliaque et la génétique

La maladie cœliaque et la génétique

1. Est-ce que la maladie cœliaque est une maladie génétique ?

Dr Olivier Mouterde (pédiatre gastro-entérologue, C.H.U. de Rouen) explique que la maladie cœliaque n’est pas une maladie génétique, mais il existe des gènes de susceptibilité (antigènes d’histocompatibilité HLA-DQ2 et -DQ8) et d’autres gènes de prédisposition. Ces multiples gènes ont une influence sur le déclenchement et le développement de formes plus ou moins graves. Le gluten reste évidemment l’élément environnemental majeur. 

2. Pourquoi ai-je soudainement contracté la maladie cœliaque – j’ai 41 ans et le diagnostic est très récent. J’ai lu que l’on peut naître avec le gène cœliaque, alors est-ce vrai ? Et deuxièmement, j’ai lu que des choses comme un stress important sur le corps et la grossesse peuvent déclencher une réponse auto-immune, est-ce également vrai ?

De nombreuses personnes naissent avec des gènes qui peuvent augmenter le risque de maladie cœliaque. Mais cela ne signifie pas qu’ils développent la maladie. D’autres facteurs extérieurs à la génétique d’une personne peuvent également jouer un rôle. Malheureusement, on ne sait pas grand-chose sur les facteurs autres que les gènes qui pourraient déclencher ou augmenter le risque de contracter une maladie cœliaque.

Ainsi, l’augmentation du niveau de stress ou l’accouchement pourraient potentiellement jouer un rôle, mais il n’existe aucune preuve scientifique à l’appui. De nombreux groupes de recherche essaient de comprendre les facteurs autres que la génétique qui jouent un rôle.

3. Bien que la maladie cœliaque soit clairement en partie une maladie génétique, la génétique seule ne suffit pas à expliquer pourquoi une personne est atteinte de la maladie cœliaque et une autre non. Même chez des personnes génétiquement identiques, des jumeaux monozygotes, un jumeau peut avoir une maladie cœliaque et l’autre pas. D’autres facteurs de notre environnement peuvent également jouer un rôle, et ceux-ci peuvent être différents pour chaque personne. La nature de ces facteurs est encore peu claire, et nous ne sommes donc malheureusement pas encore en mesure de réduire le risque de contracter une maladie cœliaque.

Les chances de contracter d’autres maladies liées au système immunitaire chez les patients atteints de la maladie cœliaque sont effectivement accrues. Il s’agit par exemple de la maladie thyroïdienne auto-immune et du diabète de type 1, mais il y en a d’autres aussi. Les chances exactes de développer une autre maladie auto-immune sont difficiles à estimer et diffèrent grandement selon les maladies auto-immunes

Oui, il y a aussi des chercheurs qui étudient la maladie cœliaque. Par exemple, Le professeur David van Heel au Royaume-Uni, chercheur financé par Coeliac UK. Il est professeur de génétique à London School of Medicine and Dentistry, et gastro-entérologue consultant au Barts Health NHS trust. Ses recherches portent notamment sur les maladies auto-immunes et les conséquences immunologiques des variantes génétiques prédisposant aux maladies sur la biologie humaine.

4. La génétique pourrait-elle expliquer pourquoi certaines personnes développent des troubles neurologiques et d’autres non et si oui, est-ce quelque chose d’envisagé ?

Malheureusement, les scientifiques ne savent pas pourquoi certains patients cœliaques développent une ataxie au gluten et d’autres symptômes neurologiques. Il semble que les anticorps qui sont produits dans l’intestin en réponse au gluten peuvent parfois se rendre au cerveau ou au système nerveux et y causer des dommages. Les scientifiques expliquent qu’il existe un lien entre l’intestin et le cerveau (appelé axe intestin-cerveau), mais la recherche étudie encore les bases de ce lien. On ne sait pas très bien comment l’axe intestin-cerveau est affecté chez les patients cœliaques ni si le bagage génétique du patient peut avoir une incidence sur ce point. Les futures recherches visent à relier l’intestin sur puce à un cerveau sur puce et voir si possibilité de modéliser l’axe intestin-cerveau spécifique à la maladie cœliaque.

5. J’ai eu un test sanguin négatif, pas d’anticorps, mais quand je suis allé à l’hôpital pour une biopsie, ils m’ont diagnostiqué la maladie cœliaque. Mes gènes pourraient-ils être différents de ceux d’une personne qui avait des anticorps ?

Cela pourrait être le cas. Cependant, les chercheurs ne savent pas exactement en quoi la génétique peut être différente. Ils ne savent pas quels gènes sont essentiels à la production d’anticorps chez les patients atteints de maladie cœliaque et pourquoi les niveaux de ces anticorps peuvent être différents chez chaque personne. Le système immunitaire est très variable selon les individus atteints ou non de la maladie cœliaque. En outre, des facteurs autres que la génétique pourraient également contribuer à la variation des anticorps chez les patients atteints de la maladie cœliaque.

Source :

Les fibres dans notre alimentation

Les fibres dans notre alimentation

Les fibres alimentaires sont des polymères glucidiques d’origine végétale comme par exemple : cellulose, lignine et pectine. Les fibres alimentaires ne sont ni digérées ni absorbées dans l’intestin. On dit qu’elles sont indigestibles. De ce fait, elles n’apportent pas de calories.

En présence d’eau, les fibres ne réagissent pas de la même façon.

Il existe 02 types de fibres :

1-Fibres solubles

Elles ont un pouvoir hydrophile.

  • Elles forment un gel visqueux, intéressantes en cas de diarrhées.
  • Elles ralentissent les étapes de digestion et d’absorption des glucides : elles ralentissent la vidange gastrique, on a donc un rassasiement plus long et c’est pour ça qu’on dit qu’elles sont « satiétogènes »
  • Elles diminuent l’index glycémique des aliments glucidiques et c’est la raison pour laquelle, les fibres restent super intéressantes pour les diabétiques.

On trouve les fibres solubles dans les céréales comme le blé et l’avoine, les légumes comme la carotte, l’asperge et la pomme de terre et enfin les fruits comme la nectarine et l’orange.

2- Fibres insolubles

Elles absorbent 25 fois leurs poids en eau et elles sont intéressantes en cas de constipation grâce à leur pouvoir de rétention de l’eau.

De plus, elle augmente le volume du bol alimentaire et donc joue un rôle important dans le transit intestinal et change la consistance des selles (les rendant ainsi plus molles), grâce à leur pouvoir de rétention de l’eau, stimulent les contractions de l’intestin et favorisent l’activité bactérienne

On les trouve dans les céréales complètes, les légumes secs, les fruits et légumes comme le choux, brocolis, pois, poire, pomme, pruneaux, figues et dattes.

Propriétés des fibres alimentaires

  • Elles augmentent la production des selles
  • Elles stimulent la fermentation colique
  • Elles diminuent la cholestérolémie à jeun (cholestérolémie = taux de cholestérol sanguin)
  • Elles diminuent la glycémie et/ou l’insulinémie (sécrétion d’insuline) postprandiale (après le repas)
  • Prévention de certaines pathologie (cancers colorectaux, maladie cardiovasculaire)
  • Elles réduisent la biodisponibilité des nutriments énergétiques, vitamines et minéraux
  • Elles jouent un rôle dans la satiété et dans la perte de poids.

Les fibres alimentaires ont un rôle mécanique sur le transit intestinal. En effet, elles traversent l’appareil digestif sans être digérées, un fois dans le colon, elles rencontrent les bactéries qui vont contribuer à leur fermentation. Cette fermentation va produire des acides gras à chaînes courtes et du gaz. Une partie de ces acides gras sera utilisé par les bactéries pour leur développement et surtout leurs fonctionnements.

Une alimentation riche en fibres stimule la diversité de notre population bactérienne intestinale. La quantité et la qualité des fibres ingérées jouent un rôle dans la composition de notre microbiote (la flore intestinale) et donc contribuent systémiquement dans la qualité de notre microbiote et aussi sur ses fonctions.   

De récentes études récentes (INRA & CNRS) ont montré l’influence d’une alimentation riche en fibres sur la diversité du microbiote. En effet, la diversité de notre microbiote est importante pour notre santé car un microbiote stable peut nous protéger contre plusieurs problèmes de santé comme le diabète et l’obésité.

Les mêmes études ont démontré que l’alimentation riche en fibres est le moyen d’améliorer un microbiote appauvri. Aussi, les recherches ont démontré que les bactéries en absence de fibres s’attaquent aux glyco-protéines de notre mucus intestinal, réduisant ainsi l’étanchéité de cette barrière protectrice.

Quelques conséquences de la maladie cœliaque

Quelques conséquences de la maladie cœliaque

Est-ce que la maladie cœliaque peut atteindre les jeunes bébés ?

L’intestin et le système immunitaire ont besoin d’au moins 1 an pour devenir autonomes. Pour diagnostiquer la maladie cœliaque,  le malade doit avoir au moins l’age d’1 an et cela en fonction des symptômes et des résultats biologiques. Moins d’1 an le diagnostic est juste impossible.

Y a-t-il un lien entre la maladie cœliaque et les troubles d’attention qu’on observe de + en + chez les adolescents et les jeunes enfants ?

Le lien est loin d’être établi entre la maladie cœliaque et les troubles de l’attention ; mais le fait que 1 % de la population serait atteinte de la maladie cœliaque n’exclut pas la possibilité de maladie cœliaque pour un enfant avec un déficit d’attention et des symptômes digestifs.

Puis-je manger de l’avoine ?

Les personnes atteintes de la maladie cœliaque peuvent manger de l’avoine, mais malheureusement elle souvent contaminées par le blé, LE seigle ET l’orge lors de sa transformation. Cependant, un très petit nombre de personnes atteintes de la maladie cœliaque peuvent encore être sensibles aux produits d’avoine pure et non contaminée.

Puis-je manger de la levure ?

La levure fraîche est naturellement sans gluten. En revanche, certaines marques de levures séchées contiennent de l’amidon de blé dans leurs ingrédients et ne sont donc pas exemptes de gluten.

Quels sont les symptômes de la maladie cœliaque ?

Les symptômes de la maladie cœliaque sont multiples et varient d’une personne à l’autre et peuvent aller de très légers à graves. Les symptômes les plus courants sont les suivants :

  •     Diarrhées fréquentes ou selles molles
  •     Nausées, vomissements et malaises
  •     Douleurs et crampes d’estomac
  •     Beaucoup de gaz et de ballonnements
  •     Fatigue permanente
  •     Anémie (bien évidemment faire une analyse de sang pour le savoir)
  •     Perte de poids (mais pas dans tous les cas)
  •     Aphtes réguliers
  •     Constipation ou selles dures
  •     Éruption cutanée (dermatite herpétiforme, manifestation cutanée de la maladie cœliaque).

Quel est le lien entre la maladie cœliaque et la dermatite herpétiforme ?

La maladie cœliaque est causée par une réaction du système immunitaire au gluten qui une fois diagnostiquée, elle est traitée en suivant un régime alimentaire sans gluten. La dermatite herpétiforme est liée aux anticorps IgA anti-transglutaminase épidermique, elle est donc la manifestation cutanée de la maladie cœliaque. En d’autres termes, la dermatite herpétiforme est une dermatose bulleuse auto-immune rare caractérisée par une association avec une entéropathie au gluten quasi constante.

Qu’est-ce que l’ostéoporose ?

D’après la Société Française de rhumatologie, l’ostéoporose est une maladie silencieuse dont les signes sont des douleurs liées aux fractures ou encore une perte de taille supérieure à 4 cm (souvent liées à une fracture vertébrale passée inaperçue). En effet, c’est une fragilisation de l’os due à une perte osseuse excessive. En d’autres termes, l’ostéoporose est un état dans lequel les os du corps deviennent fragiles et sont plus susceptibles de se briser. Les personnes atteintes de maladie cœliaque peuvent avoir une faible densité minérale osseuse (DMO). Pour justement diagnostiquer l’ostéoporose, c’est la DMO qui est ce qui est mesuré. Lorsque la perte osseuse est excessive, elle peut se compliquer de fractures. On parle alors d’ostéoporose fracturaire.

Les macronutriments – Glucides

Les macronutriments – Glucides

Substances énergétiques pour notre corps

Pour un rappel les macronutriments sont les nutriments qui apportent de l’énergie à notre organisme et qui sont : les protéines, les glucides et les lipides.

Les glucides

 

Dernier macronutriment et non des moindres : les glucides. Ils sont communément appelés « sucres » mais on les retrouve aussi sous le nom d’hydrates de carbone ou de saccharides.

Les glucides sont classés en 02 groupes en fonction de leur degré de polymérisation comme suit :

  1. Les sucres ou glucides simples qui sont connus sous l’appellation « sucres », sont présents dans les fruits, mais aussi dans les produits tels que le sucre pur, la confiture, les confiseries ou encore les gâteaux industriels. Ils regroupent les monosaccharides (1 seule molécule comme le glucose) et les disaccharides (diosides) (association de 02 molécules comme le fructose).
  2. Les sucres ou glucides complexes qui sont plus connus sous le terme de « féculents », sont présents dans les céréales et les produits de panification. Ils regroupent les oligosaccharides (Oligosides) et les polysaccharides dont l’amidon.

On parle de glucides d’absorption lente ou rapide en fonction de l’index glycémique de l’aliment et non de sa structure moléculaire. Il a été défini un index glycémique pour la plupart des aliments contenant des glucides. L’index glycémique le plus élevé est de 100 et concerne le glucose comme molécule de référence.

Les glucides constituent la principale source d’énergie pour l’organisme sous forme de glucose. L’organisme peut désormais les synthétiser à partir d’autres molécules, à l’inverse des protéines et de certains acides gras.

Notion d’index glycémique

L’index glycémique de l’aliment mesure sa vitesse de passage dans le sang à la suite de son ingestion. Il peut être influencé par d’autres variables, comme la cuisson, le mode de préparation culinaire ou la composition du repas.

Diverses études ont démontré que la glycémie (taux de glucose dans le sang), après un repas, n’était pas seulement dépendante de la teneur en glucides des aliments.

La composition globale du repas, c’est-à-dire l’association des aliments riches en glucides avec des aliments protidiques, des graisses, des fibres, modifie la vitesse d’absorption des glucides.

La cuisson des aliments et le mode de préparation ont aussi un impact sur la vitesse d’absorption des glucides.

Enfin, la texture de l’aliments aussi a une incidence sur la vitesse d’absorption des glucides. L’exemple de pomme de terre est assez parlant : la purée de pomme de terre (pomme de terre sous forme mixée) est hyperglycémiante que les pommes cuites à l’eau non écrasées.

Ceci explique pourquoi l’utilisation des termes « sucre simple » et « sucre lent » est finalement inappropriée.

Cette notion d’index glycémique sera intéressante à utiliser dans la prise en charge des patients atteints de diabète. On favorisera des aliments à index glycémique bas afin d’éviter un pic glycémique à la suite du repas. Par exemple, on utilisera davantage de pain complet que de pain blanc qui a un index glycémique beaucoup plus élevé.

Rôle des glucides

Les glucides sont importants pour apporter l’énergie au cerveau at aux muscles. Le glucose issu de la digestion des glucides peut être utilisé directement pour apporter l’énergie à l’organisme ou être stocké dans le foie et les muscles sous forme de glycogène pour former une réserve qui servira à plus long terme.

Les macronutriments – Lipides

Les macronutriments – Lipides

Substances énergétiques pour notre corps

Pour un rappel les macronutriments sont les nutriments qui apportent de l’énergie à notre organisme et qui sont : les protéines, les glucides et les lipides.

Les lipides

Les lipides sont communément appelés « matières » ou « graisses ». Trop souvent diabolisés, les graisses sont pourtant essentielles à notre organisme en contribuant dans la composition de nos membranes cellulaires, le transport (vitamines liposolubles, hormones…) et sont aussi des précurseurs hormonaux (notamment les hormones sexuelles).

Les lipides sont les macronutriments les plus énergétiques, avec 9 calories au gramme. Elles existent sous différentes formes :

  • Triglycérides
  • Phospholipides
  • Acides gras
  • Cholestérol

La classification des lipides peut se faire selon différents critères comme suit :

  • Nombre de double liaison : AGS, AGMI, AGPI
  • Origine : animal ou végétale
  • Aspect : liquide ou solide

Les acides gras (AG) sont classés en 03 groupes comme suit :

  • Acides gras saturés (AGS) qui ne possèdent pas de double liaison et sont les graisses à limiter
  • Acides gras monoinsaturés (AGMI) qui possèdent une seule double liaison
  • Acides gras polyinsaturés (AGPI) qui possèdent plusieurs doubles liaisons

Parmi les mauvaises graisses, on retrouve principalement :
– les acides gras saturés, présents dans le beurre, la crème ou encore la charcuterie…
– les acides gras trans, très souvent d’origine industrielle et qui causent l’apparition de maladies cardiovasculaires.
– le cholestérol LDL, qui se dépose au niveau des artères d’où sa qualification de mauvais cholestérol.

On retiendra que les AGMI + AGPI sont les graisses à privilégier. Dans le langage courant, on distingue les « bonnes graisses » des « mauvaises graisses ».

Parmi les bonnes graisses, on distingue les acides gras dits insaturés, et plus particulièrement les acides gras polyinsaturés (AGPI). Les AGPI sont des acides gras essentiels (ou indispensables) que l’organisme ne peut pas fabriquer. Ils sont donc apportés exclusivement par l’alimentation. Ces AGE comprennent les oméga-6 (acide linoléique) et les oméga-3 (acide alpha -linolénique).

Il est donc important d’apporter quotidiennement par l’alimentation les deux familles omega3 et omega6 car ils sont très importants comme suit :

Référence nutritionnelle pour la population (RNP)

D’après l’ANSES, il est recommandé que ce macronutriment représente 35 à 40 % de l’apport énergétique total.  

Rôles des lipides dans l’organisme

Rôle energétiques

Les lipides participent à la couverture des besoins énergétique de notre organisme plus que les protéines et les glucides qui fournissent 4 kcal par gramme ; car seuls fournissent 9 kcal par gramme.

Rôle structural

Les lipides sont des constituants importants des cellules épidermiques. En effet, les acides gras insaturés, sont les constituants majeurs des cellules du système nerveux mais aussi des membranes cellulaires. Les lipides contribuent à l’architecture membranaire et assurent la plasticité et l’élasticité de la peau.

Effectivement les vitamines liposolubles comme la vit A, D, E et K peuvent être transportées avec la contribution des lipides.

Rôle fonctionnel

 Les lipides participent à la synthèse des médiateurs et d’hormones locales. En effet, les acides gras permettent la synthèse de certaines hormones stéroïdes, dérivées du cholestérol : œstrogènes, testostérone et cortisol.

Les lipides contribuent aussi dans le transport de certaines vitamines comme les vitamines liposolubles (A, D, E et K) qui ne peuvent pas être transportées sans l’aide des lipides.

 

Déclencheur de la maladie cœliaque

Déclencheur de la maladie cœliaque

 

Qu’est ce qui peut déclencher la maladie cœliaque ?

Le gluten est considéré comme un poison pour les personnes prédisposées à développer la maladie cœliaque. IL est donc le déclencheur de la réponse immunologique de la maladie cœliaque. Il se comporte comme un antigène qui va provoquer la fabrication d’anticorps. Après il peut s’agir aussi de l’âge d’introduction du gluten, la dose de gluten ingérée ….mais aussi le stress qui peuvent favoriser la perméabilité et donc provoque l’altération de la muqueuse intestinale.

Combien de temps dois-je manger du gluten avant de faire les tests de dépistage de la maladie cœliaque ?

Il est recommandé de manger du gluten en plusieurs fois par jour pendant au moins six semaines avant de subir un test de dépistage de la maladie cœliaque.

L’objectif est d’éviter le plus possible des résultats négatifs malgré la présence de la maladie cœliaque. Il y a une étape qui s’appelle « le challenge au gluten » qui nécessite la réintroduction du gluten dans ton alimentation dans le cas ou tu as déjà commencé à manger sans gluten. Cette étape nécessite une période de plusieurs semaines avant de faire les tests sanguins et la biopsie.

La durée exacte du challenge au gluten dépend aussi des symptômes, l’idéal est de 4 à 8 semaines mais si les symptômes sont importants, on peut faire le test après 02 semaines au moins. Bien évidemment, il ne faut jamais se lancer dans le challenge au gluten sans un avis médical. Ton médecin ou ton nutritionniste peuvent personnaliser les recommandations en gluten selon ta situation.

Est-ce que le test sanguin seul peut déterminer si j’ai la maladie cœliaque ?

Eh bien, quelques gouttes de sang servent à déterminer s’il y a présence des anticorps anti-transglutaminases. Mais malheureusement, le résultat de ces tests à eux seuls ne sont pas suffisants pour confirmer le diagnostic de la maladie cœliaque. Il faut vérifier l’atrophie intestinale par une gastroscopie. Autrement il peut s’agir plutôt d’une maladie cœliaque potentielle. Il est donc recommandé de faire confiance au système de santé français et voir avec ton médecin pour faire un diagnostic complet et savoir si tu as la maladie cœliaque ou pas.

C’est quoi une maladie cœliaque potentielle ?

Alors, il existe des cas de maladie cœliaque potentielle lorsque le test sanguin présente des anticorps anti-transglutaminases mais la muqueuse intestinale est saine (absence d’atrophie intestinale). Des études récentes montrent que la personne qui présente a des anticorps anti-transglutaminases élevés et porteuse des HLA DQ2 ou DQ8 risque de développer la maladie cœliaque. Heureusement que ce ne sont pas tous les patients ayant une maladie cœliaque potentielle qui développeront éventuellement de l’atrophie intestinale. C’est pour cela qu’il faut un suivi à long terme avec gastroentérologue dans ce cas de figure.

C’est quoi le gène HLA DQ2/DQ8 ?

La maladie cœliaque est une entéropathie auto-immune à prédisposition génétique. Elle est associée chez presque tous les patients atteints à l’expression d’allèles spécifiques de susceptibilité, qui sont certains variants des gènes d’histocompatibilité (gènes human leucocyte antigen [HLA]) de classe II codant la molécule HLA-DQ2, et ceux codant la molécule HLA-DQ8.

Plus de 95% des patients atteints de maladie cœliaque expriment la molécule DQ2 ou DQ8 codée par les gênes HLA-DQA1 et HLA-DQB1. Ces derniers sont portés par 30 à 40% de la population générale mais ne développeront pas systématiquement la maladie cœliaque. Cela veut dire qu’il existe d’autres facteurs que les facteurs génétiques pour déclencher la maladie.

 

Les macronutriments – Protéines

Les macronutriments – Protéines

Substances énergétiques pour notre corps

Pour un rappel les macronutriments sont les nutriments qui apportent de l’énergie à notre organisme et qui sont : les protéines, les glucides et les lipides.

Les protéines

Protides et protéines sont synonymes

Les protéines sont des polymères d’acides aminés reliés par des liaisons peptidiques. Une protéine est constituée d’enchaînements d’acides aminés, elle ressemblerait à un collier de perles ou chaque perle serait un acide aminé. C’est l’enchainement des acides aminés qui fait la spécificité de la protéine et sont donc les « briques » de notre organisme qui jouent plusieurs rôles comme structural, hormonal, transport de molécules ou encore protecteur du système immunitaire.

Les acides aminés (AA)

Dans une protéine, il existe 20 AA (acides aminés). Certaines peuvent être fabriqués ou synthétisés par l’organisme, d’autres doivent être apportés par l’alimentation. Ces AA sont appelés essentiels (AAE) ou indispensables (AAI) que l’organisme est incapable de synthétiser. Voilà pourquoi un apport protéique alimentaire est indispensable.

Rôles des AA

Les protéines ont un rôle indispensable pour l’organisme, ce sont les briques de notre organisme. Elles servent à la fabrication, l’entretien, le renouvellement et le fonctionnement des tissus de l’organisme. En effet, elles participent au renouvellement des tissus musculaires, du tissu osseux et ont un rôle structural pour les cheveux, les ongles et les poils. On retrouve aussi les protéines dans la formation de l’hémoglobine, des anticorps, des hormones et elles participent à la digestion sous forme d’enzymes. Les protéines sont les constituants principaux de toutes les cellules, d’où leur role indispensable et leur importance pour la croissance.

On distingue 03 rôles principaux comme suit :

  • Un rôle structural
  • Un rôle fonctionnel : Sans les enzymes, les neurotransmetteurs et certaines hormones, nous ne pourrions digérer, respirer ou vivre !
  • Un renouvellement cellulaire.

Absorption des protéines

Au niveau de l’estomac, les protéines sont découpées en petits morceaux (petits morceaux de 2 à 10 AA) qui par la suite plus facile à absorber par l’intestin.

Élimination des protéines

Les protéines ne sont pas éliminées par l’organisme. Elles produisent des déchets toxiques sous forme de l’urée qui est éliminé dans les urines. C’est pour cela que le taux d’urée dans le sang est un indicateur de la consommation de protéines.

Sources alimentaires des protéines

Il existe 02 sources alimentaires des protéines comme suit :

  • Les protéines d’origines animale qui ont une très grande valeur biologique et des teneurs élevées en AAI/AAE. On les retrouve dans les viandes, poissons, œufs et produits laitiers.
  • Les protéines d’origines végétales qui sont faible en valeur biologique et ont des teneurs moins élevées en AAI/AAE. On les retrouve dans les céréales et dérivées, féculents, légumes secs et soja.

Valeurs nutritionnelles des protéines

Il existe 03 principaux critères de qualité pour les protéines comme suit :

  • Index chimique (IC) qui mesure la teneur en AA
  • Valeur biologique (VB) qui exprime la façon dont sont métabolisées les protéines dans les cellules
  • Digestibilité des protéines (CUD) qui mesure la façon dont les protéines sont absorbées par l’intestin.

Il existe aussi l’indice DISCO, l’utilisation protéine net (UPN) et le coefficient d’efficacité protéique (CEP).

Référence nutritionnelle pour la population (RNP)

D’après l’ANSES, un apport idéal journalier de 0.83g/Kg/jour pour un adulte bien portant. Ce qui correspond à 10 – 20 % des apports énergétiques totaux (AET).

Par exemple : un adulte de 75 kg, il faudra des apports de 75 x 0.83 = 62.25 g de protéines par jour.

De plus, il est préférable de concilier apport protéique d’origine animale (viande, œuf, poisson…) et végétale (légumes secs).

Logo de l’épi du blé barré

Logo « épi du blé barré »

D’après les symptômes de la maladie cœliaque, je n’ai pas la diarrhée, cela signifie-t-il que je n’ai pas la maladie cœliaque ?

Les symptômes de la maladie cœliaque peuvent toucher n’importe quelle partie du corps car elle est connue comme un « trouble multi-systèmes ». Les symptômes sont multiples et se diffèrent en termes de type et de gravité selon les individus.

 

Pourquoi certains produits portent le symbole d l’épi du blé barré ?

Le symbole de l’épi du blé barré est porté obligatoirement sur les produits transformés et/ou contenant plusieurs ingrédients. L’épi du blé barré avec la mention « sans gluten » ou « gluten-free » sur l‘emballage des produits certifie que le produit contient au maximum 20 ppm de gluten, ce qui correspond à 20 mg de gluten par kg. Si un produit n’est pas transformé ou bien contient un seul ingrédient, il ne peut pas être homologué pour le symbole de l’épi du blé barré. Par exemple, les fruits et légumes frais ne porte pas le symbole du grain barré car ils sont naturellement à zéro gluten ; mais les barres aux fruits peuvent être autorisées car elles ont subi un processus qui peut présenter un risque de contamination par le gluten.

Le Logo du grain de blé barré est utilisé sous licence par des entreprises et des organisations sur les produits alimentaires et les boissons qui répondent critères « sans gluten ». Le symbole est un moyen rapide et facile d’identifier les aliments et boissons sans danger.

 

Est-ce qu’il y a des niveaux de gluten recommandés dans les aliments sans gluten ?

On distingue deux catégories dans la loi sur les aliments sans gluten comme suit :

  • De aliments contenant du gluten en quantité de ≤ 20 parties par million (ppm) : Cela concerne tous les aliments contenant 20 ppm ou moins et qui sont étiquetés comme « sans gluten » avec le symbole de l’épi barré. Cela inclut les aliments spécialisés, les aliments de substitution sur ordonnance et dans le rayon « Sans gluten » du supermarché.

 

  • Des aliments contenant du gluten à raison de 20 à 100 ppm : Cela concerne les produits de substitution spécialisés (tels que les pains et les mélanges de farine) qui contiennent de l’amidon de blé Codex avec une teneur en gluten comprise entre 21 et 100 ppm peuvent être étiquetés comme « très faible teneur en gluten ».

 

Quelle est la teneur maximale en gluten  autorisé pour les malades coeliaques ?

 Toute personne souffrant de la maladie cœliaque doit connaître la teneur maximale en gluten des aliments. Autrement la moindre exagération en gluten entraînera la reprise des symptômes.

La teneur maximale en gluten toléré par un cœliaque est 20 ppm, ce qui correspond à 20 mg de gluten par kg de denrée prête à consommer.

 

Puis-je manger du dextrose de blé ?

Le dextrose ne contient pas de gluten. Il peut être fabriqué à partir de blé, mais les méthodes de production impliquent un niveau élevé d’hydrolyse, ce qui signifie qu’il ne reste pas de gluten dans les sucres. L’ingrédient final est sans gluten et le dextrose peut être consommé par les personnes atteintes de maladie cœliaque.

 

Menu équilibré pour un cœliaque

Menu équilibré pour un cœliaque

D’abord, qu’est-ce que les aliments : Macro et micronutriments 

Les aliments sont tous simplement composés de macronutriments et micronutriments.

Comment distinguer les Macro des micronutriments ?

Les macronutriments sont des nutriments énergétiques qui apportent des calories à l’organisme et qui sont les protéines, les lipides et les glucides.

Les micronutriments sont des nutriments non énergétiques qui ont un rôle fonctionnel pour l’organisme et qui sont les vitamines et les minéraux.

L’équilibre alimentaire : balance entre macro et micro éléments

Un équilibre alimentaire permet d’assurer un bon état de santé des populations.

Qu’est-ce qu’un équilibre alimentaire ?

Notre corps consomme de l’énergie (des calories) via des nutriments pour faire fonctionner nos muscles et nos organes vitaux.  Pour couvrir nos besoins en énergie que réclame notre corps, nous devons nous nourrir en quantité et en qualité suffisante : c’est ce qu’on appelle l’équilibre alimentaire.

L’équilibre alimentaire ne se construit pas sur un repas mais sur plusieurs jours. Il participe à la prévention de certaines maladies. On l’obtient en variant l’alimentation riche en macro et microéléments pour fournir à l’organisme l’énergie et les nutriments nécessaires à son fonctionnement. 

Les nutritionnistes considèrent que l’équilibre alimentaire est atteint lorsque l’apport énergétique total fourni est à raison de 15% de protéines, 30-35% de lipides et 50-55% de glucides. Ces pourcentages sont utiles pour calculer une « ration équilibrée ».

Ok, du coup comment équilibrer son alimentation ?

Pour équilibrer son alimentation, il faut Manger équilibré en respectant la pyramide alimentaire.

En pratique, ce n’est pas nécessaire de calculer les apports nutritionnels. Il suffit de varier ses aliments depuis les 7 groupes d’aliments des différentes familles de la pyramide alimentaires pour composer les trois ou quatre repas du jour. C’est un choix libre selon la disponibilité et le goût en respectant l’équivalence à l’intérieur d’un même groupe, par exemple :

100 g de viande = 100 g de poisson = 2 œufs

1 verre de lait = 1 yaourt = 25 g de fromage environ

L’organisme n’a pas besoin de la même quantité pour tous les aliments. Au niveau de la pyramide alimentaire, certaines familles comme la base de la pyramide doivent être toujours présentes par rapport à d’autres comme la pointe.  

En tout cas, essaye de varier ton alimentation quotidienne d’une façon à ce qu’elle soit composée de ce qui suit :

– de l’eau à volonté au moins 1,5 litre sous forme d’eau et de boissons non caloriques pendant et entre les repas.

– des féculents à chaque repas. Tu dois faire attention ici concernant les céréales contenant du gluten que tu dois éviter et remplacer par d’autres dépourvues de gluten. Pour les farines, il y a aujourd’hui plusieurs sortes de farines sans gluten.

– 5 fruits et légumes.

– 1 à 2 fois de la viande, du poisson ou des œufs.

– 3 produits laitiers.

Quels sont les différents groupes d’aliments ?

Voici les groupes d’aliments : J’attire ton attention que la famille du groupe d’aliments relatif aux féculents reste importante dans notre alimentation que tu dois prévoir dans chaque repas en général. Soit vigilant sur la présence ou contamination en gluten.

 

3 à 4 repas équilibrés par jour sont nécessaires pour ton équilibre alimentaire

Le but de l’alimentation est d’apporter à l’organisme en permanence l’énergie et les nutriments dont il a besoin. Les prises alimentaires tout au long de la journée doivent nécessairement être réparti comme suit :

 – Le petit-déjeuner. Nécessaire car va apporter 25 à 30 % d’apports énergétique de la journée. Pour cela, il doit être idéalement complet : boisson + produit céréalier + laitage + fruit + 1 peu de sucre (confiture) et/ou de gras (beurre).

– Le déjeuner et le dîner. Les deux sont nécessaires et doivent être composer d’une entrée (crudités, potage de préférence), d’un plat à base de protéines animales (100 à 150 g), de légumes (200 g) et de féculents (50 à 100 g cuits) avec produit laitier et un fruit.

– Le goûter. Obligatoire pour les enfants et facultatif pour les adultes. En tout cas, il permet de mieux répartir l’apport énergétique journalier.

Pour les cœliaque, tu dois encore une fois te concentrer sur la composition de tes repas en évitant toute trace de gluten. Pour le petit déjeuner, tu peux prévoir des biscuits sans gluten ou bien faire ton gâteau et tes pancake seul, c’est très facile, tu dois juste développer des habitudes avec un coaching qui est nécessaire au début. Pour tes plats de midi et soir, tu peux te permettre tous ce que tu aimes manger comme les pizzas et les pates par exemple mais sans gluten car c’est possible aussi 😊

Un menu à zéro gluten équilibré selon tes besoins

Oui, c’est indispensable de respecter tes besoins car non seulement tu es différent des autres mais tu es aussi cœliaque. Pour cela tu dois fonctionner comme suit :

Respect de tes besoins. Les proportions et les quantités doivent être ajustées suivant ton sexe, ton âge, ton état (grossesse, allaitement…), et ton niveau d’activité physique. C’est un peu ce qu’on appelle en nutrition et diététique « une ration alimentaire ».  En quelque mots, une ration alimentaire est la quantité d’aliments nécéssaire pour satisfaire tes besoins en énergie en d’autres termes la quantité nécessaire en macronutriments (protéines, lipides, glucides), micronutriments (vitamines, minéraux) et eau.

– Mange selon ton appétit. C’est tout à fait normal de manger lorsqu’on a faim et d’arrêter à la satiété ; tu dois respecter ces signaux pour ton bien-être et ta santé.

– Ton mode de vie. Si par exemple tu manges un sandwich au déjeuner fais en sorte de rétablir ton équilibre alimentaire au diner.

– Tes goûts et tes préférences. Si tu n’aimes pas le chou de Bruxelles ne te force surtout pas à le manger car tu trouveras la même valeur nutritive dans le poivron que tu aimes par exemple. L’équilibre alimentaire, c’est aussi savoir profiter des familles d’aliments selon tes gouts et préférences.

La maladie cœliaque en 5 réflexions !

La maladie cœliaque en 5 réflexions !

Un rappel essentiel … 🙂

  • Le seul traitement de la maladie cœliaque est un régime strict, à vie, sans gluten.
  • Le gluten se trouve dans le blé, le seigle, l’orge et l’avoine. Certaines personnes réagissent également à une protéine similaire, l’avénine, présente dans l’avoine.
  • Un régime sans gluten ne doit être mis en place qu’après avoir effectué tous les tests de dépistage de la maladie cœliaque.
  • Les recommandations en calcium et vitamine D sont plus élevées pour les personnes atteintes de la maladie cœliaque que pour la population générale. Une faible densité minérale osseuse est fréquente chez les personnes atteintes de la maladie cœliaque au moment du diagnostic. Il est donc important de veiller à ce que les apports en calcium et en vitamine D soient suffisants.
  • Les recommandations concernant l’acide folique pendant la grossesse sont plus élevées pour les femmes atteintes de la maladie cœliaque que pour la population générale. Les suppléments d’acide folique sont recommandés aux femmes pendant les trois mois précédant la conception et les 12 premières semaines de la grossesse. La recommandation pour la population générale est de 400 µg d’acide folique, mais un niveau plus élevé de 5 mg d’acide folique est recommandé pour les femmes atteintes de la maladie cœliaque, par précaution en cas de malabsorption continue.

1. Que signifie réellement « sans gluten » ?

L’expression « sans gluten » implique qu’il n’y a pas de gluten, mais dans la pratique, il n’est pas possible de tester un niveau zéro de gluten. Des recherches ont montré que les personnes atteintes de la maladie cœliaque peuvent tolérer sans danger une très faible quantité de gluten. Par conséquent, de faibles niveaux de gluten sont autorisés dans les produits étiquetés « sans gluten ». Lorsque vous voyez le terme « sans gluten », cela signifie que l’aliment ne contient pas plus de 20 parties par million (ppm) de gluten.

2. Pourquoi l’alimentation strict à zéro gluten est importante ?

C’est pour :

  • Permettre à l’intestin de guérir
  • Atténuer les symptômes
  • Permettre à l’organisme d’absorber les nutriments
  • Réduit le risque de complications à long terme :
    • Ostéoporose
    • Problème de fertilité
    • Troubles neurologiques
    • Carences nutritionnelles
    • Lymphome très rare et cancer de l’intestin grêle.

3. Une fois diagnostiqué, quels sont les soins à prévoir ?

Lorsque le diagnostic de la maladie cœliaque est posé, tu dois trouver un diététicien spécialisé dans la maladie cœliaque pour t’aider à discuter et commencer un régime alimentaire strict à zéro gluten.

Une fois le régime alimentaire strict à zéro gluten établi, tu dois faire un contrôle annuel.
Chez ton gastro-entérologue ou bien ton diététicien.

4. Quels conseils pour les femmes enceintes atteintes de maladie cœliaque ?

La grossesse ne présente pas plus de risques pour les femmes atteintes d’une maladie cœliaque que pour les autres, mais il est important de suivre un régime alimentaire strict sans gluten et de s’assurer d’un bon apport en calcium et en fer.

Il est également important que les personnes atteintes de maladie cœliaque fassent l’objet d’un suivi régulier, en particulier en période de stress, comme pendant la grossesse.

5. Quels sont les symptômes chez les bébés ?

Chez les bébés, les symptômes peuvent apparaître après le repas de céréales contenant du gluten.

Les symptômes chez les bébés sont les suivants :

  • Ventre gonflé
  • Irritabilité
  • Diarrhée et autres symptômes intestinaux
  • Croissance ralentie ou un changement de schéma de croissance