Comportement alimentaire

Comportement alimentaire

Manger reste avant tout un plaisir !

Qui n’a jamais eu envie d’un carré de chocolat lorsqu’il se sentait fatigué ou triste ? Ou alors, qui ne ressent pas la faim après un effort physique ou un stress ?  

On a donc tendance à manger pour gérer nos émotions désagréables d’où notre comportement !

En effet, notre cerveau associe les aliments que nous mangeons avec les émotions, les goûts, les couleurs, les évènements vécus…etc.  

Montre-moi comment tu manges et je te dirais qui tu es !

On peut distinguer 4 raisons de manger :

  • Se nourrir : l’aliment est un carburant nécessaire à notre corps. La qualité et la diversité alimentaires sont ici primordiales mais notre société semble mettre le plaisir plus au centre !
  • Le plaisir : Chez les épicuriens, ce qui compte, c’est le goût ! Mais là aussi le goût n’est pas gage de qualité.
  • Se rassurer : Le volume ou la quantité est importante.
  • Fuir : la fuite du mal-être qui donne les troubles alimentaires comme l’anorexie ou la boulimie.

Identité culturelle alimentaire

Dès notre jeune âge, notre identité culturelle alimentaire se construit à la suite des habitudes alimentaires de la famille. La nounou, la crèche, l’école vont contribuer à la diversification de nos expériences alimentaires. L’alimentation se diversifiera et se complexifiera davantage à l’adolescence !

De rituels se créent alors comme regarder un match de foot en mangeant des pizzas avec coca par exemple.

Il existe donc des rites mais aussi des interdits en matière alimentaire.

Dans notre société, on ne mange pas de sucre juste avant de se mettre à table, on ne boit pas d’alcool avant l’âge adulte. Dans d’autres cultures, certains aliments sont réservés aux hommes par exemple.

Mais il existe aussi des aliments que l’on peut manger dans une culture mais pas dans une autre. En France, nous ne mangeons pas de chat ou de chien, contrairement à d’autres cultures.  Nous mangeons du cheval contrairement aux anglais !

Les habitudes culinaires changent d’un pays à l’autre. Ainsi, ce n’est facile à un adulte de changer ses habitudes alimentaires.

De plus, l’aliment peut être lié à une prescription religieuse, comme ne pas manger de porc chez les musulmans ou manger cacher chez les juifs.

Des habitudes alimentaires difficilement changeable même quand une personne vit loin de sonpays,ellecontinueàs’attacheràsaculture,notammentparseshabitudesalimentairesqu’elleperpétueetqu’ellepartagelorsdecertainséchanges.

Manger est à la fois un moyen de communiquer et d’échanger avec les autres mais c’est aussi une manière de définir un groupe ou de se différencier de l’extérieur pour afficher son appartenance.

Le fonctionnement humain est donc régi par une appartenance culturelle. En effet, la culture est investie dans le monde des humains et se distingue de la nature qui appartient au monde des animaux. Il y a donc une réelle distinction entre nature et culture.

En France, nous avons certaines habitudes culturelles, par exemple nous mangeons des aliments précis lors de nos fêtes, des plats particuliers représentent nos régions, l’accompagnement par du bon vin est important, finir par du fromage aussi. Dans certains pays, comme en Afrique du nords, l’aliment de base est la semoule comme le couscous mais si vous arrivez en Italie, l’aliment de base c’est forcément les pates ! En tout cas, le pain fait partie aussi des habitudes alimentaires de plusieurs régions.

Voilà pourquoi un cœliaque qui se retrouve dans l’obligation de changer son alimentation est un vrai combat !

Société et alimentation

Sur le plan social, il existe des déterminismes qui encadrent la manière de manger : le nombre de repas, la constitution des repas, ce que représente un repas, les lieux et les contextes de la prise alimentaire.

La manière de manger et le contenu des repas vont permettre de distinguer les classes sociales. Les personnes ne mangent pas de la même manière selon leur classe sociale.

Quel que soit la classe sociale, le repas prend une valeur conviviale pour que la famille puisse se réunir, se rassembler au milieu de toutes ses activités quotidiennes individualistes (travail, loisir…). Ce moment du repas du soir devient un véritable lieu de communication et de partage d’où la difficulté aussi pour un cœliaque de ne pas pouvoir participer librement aux repas de famille.

Dans la société actuelle, la manière de manger a changé : dans la rapidité, le consommable et le jetable. On peut voir alors arriver des problèmes de repas qui ne sont pas équilibrés, vite avalés, en solitaire avec un plateau-repas, sans diversités, sans heures fixes…

Il y a également sur le plan social, l’image du corps en fonction de la nourriture. Pas trop gros, pas trop maigre, tout en montrant une image de la féminité à travers les mannequins qui cultivent leur maigreur. Il y a de toutes les manières un modèle conforme attendu par les autres et par la société. Heureusement, la plupart des régimes alimentaires, pour sportifs ou ressembler aux mannequins, sont « sans gluten » !

Eh oui, manger sans gluten est le régime alimentaire des STARS !

 

 

Si tu as aimé l'article, tu es libre de le partager :)