Le gluten ? On peut s’en passer haut la main !

Le gluten ? On peut s’en passer haut la main !

 

Aujourd’hui, on entend les mots « sans gluten » partout dans le monde occidental !

Si pour certains, arrêter le gluten est une mode, pour d’autres, il s’agit d’une véritable nécessité médicale. Un véritable danger alimentaire

Tu vas me dire que ce n’est pas évident de choisir les produits alimentaires ainsi que leur cuisine.

Non, puisque de plus en plus de produits sans gluten font leur entrée sur le marché. Voilà une excellente nouvelle pour les personnes atteintes de la maladie cœliaque.

Une bonne adaptation alimentaire pour un régime à zéro gluten au quotidien, n’est pas évidente !

Oui  c’est vrai, mais une alimentation à zéro gluten est très possible !

Entreprendre un régime à zéro gluten n’est pas une chose à prendre à la légère. Faut toujours te poser la question, pourquoi entreprendre un tel régime ?

Le régime à zéro gluten est très contraignant car on trouve cet ingrédient dans la plupart des produits de consommation courante (pain, pâte, biscuits,…etc) et de nombreuses préparations industrielles. Il convient du coup de lire attentivement toutes les étiquettes.

Oui, c’est un régime contraignant, mais bénéfique à notre bien être et indispensable à notre bonne santé particulièrement nous les cœliaques !

Accepter de changer d’alimentation

Se nourrir à zéro gluten ou sans gluten est une expérience exceptionnelle et extraordinaire de diversification alimentaire à part entière ! Ce n’est qu’à cette condition que notre alimentation sera efficace !

Je te conseille, en connaissance de cause, d’accepter l’impossibilité de manger du pain croustillant, des petits pains au chocolat ou des croissants le matin…ça ne sert à rien d’essayer de manger comme avant, cela ne fait qu’entretenir la frustration !

Alors on va s’entraider tous ensemble pour apprendre à manger autrement et se reconstruire un univers alimentaire, à zéro gluten.

Comment entreprendre un régime à zéro gluten ?

Toutes les personnes qui débutent un régime à zéro gluten éprouvent à la fois la frustration de ne plus pouvoir manger du pain, des pâtes, des croissants et des gâteaux …. Mais pire que ça, des difficultés à cuisiner … !

 Oui, au début, je ne vais pas vous mentir, manger à zéro gluten tous les jours est un vrai défi au quotidien !

Mais une fois l’on prend conscience des bénéfices sur notre santé, la difficulté au quotidien s’estompe peu à peu jusqu’à devenir une vraie habitude de vivre simplement et normalement à zéro gluten car cela concerne ton bien-être général.

Comment manger à zéro gluten sans se ruiner

Pour débuter un régime à zéro gluten, la farine de blé, bon marché y est remplacée par des farines à zéro gluten qui sont plus coûteuses.

En effet, les farines à zéro gluten sont fabriqués en quantités limitées, en parle même de clientèle de niche. Pour cela, je te conseille de se tourner vers des produits naturels bruts à zéro gluten et qui sont faciles à cuisiner. Je vous liste les produits naturels bruts comme suit :

  • Les céréales à zéro gluten comme le maïs, le riz, le quinoa, le millet
  • Les légumes secs comme la fève, le pois, le haricot, la lentille, le soja
  • Les féculents à zéro gluten comme la pomme de terre et  la  patate douce
  • Les farines à zéro gluten de maïs, de châtaigne, de millet, de sarrasin, de riz, de lupin, de pois chiches.

Les farines de maïs et de sarrasin sont produites localement et du coup sont bon marché. La farine de riz est disponible dans  les épiceries arabes et asiatiques

Pense à des thématiques pour varier tes menus à zéro gluten

Pour manger à zéro gluten, l’objectif est de remplacer les produits contenant du gluten par des produits à zéro gluten.

Pense à organiser des thématiques qui te donne envie non seulement de cuisiner mais aussi de partager tes repas en famille. Prévoir plusieurs thématiques dans la semaine : pâtes, poisson, chinois, indien, … etc.   Cela va te permettre de faire une recherche amusante et enrichissante des nouvelles recettes de cuisine d’une part et de les améliorer selon ce qui est bénéfique à ta santé d’autre part. Par exemple, lorsque tu fais des « pâtes » en famille, pense juste à ne pas utiliser la même passoire que tu as déjà utilisé pour les pâtes avec gluten pour le reste de la famille.  En revanche, la sauce à zéro gluten reste naturellement la même pour toute la famille !  

 

La maladie cœliaque en 6 questions !

La maladie cœliaque en 6 questions !

1. Puis-je manger de l’avoine ?

L’avoine ne contient pas de gluten. Elle contient une protéine similaire appelée avenine et des recherches ont montré que la plupart des personnes atteintes de maladie cœliaque peuvent manger de l’avenine en toute sécurité.

Le principal problème qui se pose pour les produits à base d’avoine que l’on trouve au supermarché est qu’ils sont très souvent contaminés par le gluten du blé, du seigle ou de l’orge lors de leur transformation (comme lors de la récolte ou la mouture). C’est pourquoi il faut toujours éviter l’avoine qui n’est pas étiquetée comme étant sans gluten.

De nombreux fabricants spécialisés produisent aujourd’hui de l’avoine sans gluten.

Si en revanche tu as encore des symptômes ou même des inquiétudes quant à l’ingestion de l’avoine sans gluten dans ton alimentation, parles en à ton médecin. 

2. Que puis-je faire si un restaurant ne me fournit pas d’informations sur les allergènes ?

Selon la loi, les restaurants doivent pouvoir vous fournir des informations (écrites ou orales) sur les allergènes, y compris les céréales contenant du gluten, dans tous les plats qu’ils servent. Cette disposition fait suite à la législation adoptée fin 2014 pour améliorer l’information des consommateurs sur les allergènes. En effet, le règlement européen relatif à l’information des consommateurs sur les denrées alimentaires (INCO) a renforcé depuis le 13 décembre 2014, l’indication de la présence d’allergènes (d’après une liste de 14 substances provoquant des allergies ou intolérances).

Normalement n’importe quel problème concernant le manque d’hygiène et de sécurité dans un point de vente de denrées alimentaires comme aussi le mauvais étiquetage des denrées alimentaires est considéré comme un non-respect de la loi et doit être signalé à l’autorité locale.

3. Comment la maladie cœliaque affecte-t-elle la croissance d’un enfant ?

L’un des symptômes de la maladie cœliaque est un retard de croissance ou un changement du schéma de croissance.

4. Dois-je mettre mon enfant au régime sans gluten ?

Un régime sans gluten ne doit être mis en place que lorsqu’un professionnel de santé diagnostique officiellement une maladie cœliaque chez un enfant.

5. La maladie cœliaque est-elle héréditaire ?

Il faut posséder certains gènes pour développer une maladie cœliaque afin qu’elle puisse se propager dans les familles, mais pas de manière prévisible. Une personne sur cent est atteinte de la maladie cœliaque, mais le risque passe à une personne sur dix si un membre de la famille proche (frère, sœur, parent ou enfant) en est atteint.

6. Comment savoir si mon enfant est atteint de la maladie cœliaque ?

Parmi les symptômes de la maladie cœliaque chez les enfants ce qui suit :

  • Diarrhée grave ou occasionnelle et/ou constipation
  • Nausées et vomissements persistants ou inexpliqués
  • Douleurs, crampes ou ballonnements récurrents à l’estomac
  • Anémie
  • Fatigue
  • Perte de poids soudaine ou inattendue (mais pas dans tous les cas)
  • Aphtes
  • Eruption cutanée (dermatite herpétiforme)
  • Problèmes d’émail des dents
  • Problèmes neurologiques (nerveux) tels que l’ataxie (perte de coordination, mauvais équilibre) et la neuropathie périphérique (engourdissement et picotements dans les mains et les pieds)

Le Riz : une céréale qui vaut de l’or

Le Riz : une céréale qui vaut de l’or

Le riz (oriza sativa) est la céréale la plus cultivée dans le monde après le blé. Presque la moitié de la planète se nourrit principalement de riz. C’est un excellent aliment recommandé par la plupart des nutritionnistes, en particulier quand il est complet. Cette céréale est précieuse pour l’alimentation à zéro gluten. Le riz, ce petit grain miraculeux qui a plus d’une corde à son arc. Sur le plan environnemental, les risques de contamination par des variétés OGM deviennent réels.

Cette céréale naturellement sans gluten constitue la nourriture de base de toute l’Asie (Chine, Thaïlande, Bangladesch…). On y consomme env. 150 kg de riz par personne et par an.

En France, on en consomme en moyenne 240 000 tonnes. Les importations proviennent d’Europe (Grèce, Portugal, Espagne, Italie), d’Asie du Sud-Est et des Etats-Unis.

Petit grain miraculeux

Environ 8000 sortes de riz à des composantes variables existent aujourd’hui.

Sur le plan nutritionnel, on trouve 77,8 g de glucides dans 100 g de riz. Cette céréale est donc connue quel que soit la variété, par sa haute teneur en glucides, principale source d’énergie pour l’organisme. Elle est aussi riche en fibres ainsi qu’en minéraux comme le magnésium, le fer, le zinc et le potassium.

Pour les vitamines, il est source de vitamine E, de vitamines du groupe B et contient des acides aminés essentiels.

Les différentes formes et couleurs du riz

On distingue les variétés du riz selon la longueur du grain ainsi que le traitement subi (blanc, complet, étuvé, parfumé, pour le risotto …)

Pour la longueur du grain, on distingue :

  • L’indica: riz très long, dit « de luxe »
  • Le japonica: rond, demi-long ou long.

Pour le traitement, on trouve le riz longs (Fidji, Ermès…) qui sont naturellement parfumées (sans additifs), comme le basmati d’origine indienne ou le thaï qui évoque le jasmin.

Il faut savoir que le riz à l’état naturel n’est pas consommable. Pour le consommer, il faut le en commençant par le nettoyer, sécher ensuite stocker dans un microclimat bien précis pour éviter les mycotoxines (Température et humidité contrôlées).

Une fois donc le riz traité, voici ce qui en résulte :

1. Le riz complet (brun ou blanc), ni précuit ni étuvé. La céréale est décortiquée, triée et tamisée. Le riz complet s’accorde bien aux plats de légumes et de terroir. Deux variétés qui commencent à être cultivés en France, le riz rouge et le noir qui étonne par sa couleur, son goût boisé et sa texture à la fois croquante et moelleuse. Réputé aphrodisiaque en Chine, il était réservé aux empereurs.

2. Le riz « demi-complet » ou brun subit une légère abrasion, permettant d’en réduire le temps de cuisson.

3. Le riz blanc ou « blanchi », plus neutre ou toute partie qui enrobe la graine a été enlevé. Il épouse sans les dominer les saveurs raffinées (sauce crustacé, truffée…)

4. Le riz « précuit » ou « cuisson rapide », c’est un riz étuvé (ou incollable ou prétraité) brut qui a subi une pré-cuisson en passant à la vapeur sous pression, ce qui le modifie son amidon et le rend incollable. Il est ensuite séché, décortiqué, et blanchi par abrasion. Les Romains pratiquaient déjà l’étuvage en conservant au chaud la céréale dans des amphores hermétiques. 60 à 70 % du riz de Camargue est étuvé.

5. Le riz « sauvage » qui est en réalité une graminée d’Amérique du Nord (Zizania Aquatica).

La polyvalence du riz

Pour l’alimentation à zéro gluten, le riz est un ingrédient qui se digère facilement et une matière brute polyvalente. Pour la préparation des aliments à zéro gluten comme le pain, les pâtes, les gâteaux et les desserts, on utilise le riz sous différentes formes comme la farine, le fécule, les gruaux et la semoule.

Farine de riz : la farine de riz est un excellent liant pour sauces et pudding et peut être seule ou mélanger avec d’autres farines à zéro gluten pour faire différentes pates.

Riz collant
C’est un riz qui est aussi appelé riz gluant. Son amidon est riche en amylopectine, les grains de riz collent ensemble lors de la cuisson à la vapeur.

Riz rouge
Le riz rouge est un riz dont sans écorce et qui est issu d’un croisement entre le riz sauvage et le riz de culture.

Riz noir
C’est un riz complet assez rare originaire de Chine, il était réservé à l’Empereur.

Riz pour risotto
C’est un riz qui ne colle pas à la cuisson et le plus connus est le Carnaroli qui permet de réussir un risotto parfaitement crémeux.

5 règles pour des fritures à zéro gluten

5 règles pour des fritures à zéro gluten

Les fritures sont au podium des plus gros péchés mignons en matière de nourriture. Un mode de cuisson avec de la matière grasse alimentaire pour avoir des plats si appétissants, si croustillants et dorés. Comment résister à des frites bien dorées ou à un poulet frit à l’américaine ?

La bonne nouvelle est que les personnes atteintes de la maladie cœliaque ne doivent absolument pas renoncer aux plats à base de friture.

Néanmoins, il y a quelques règles de base à respecter pour réaliser une bonne friture. Je vais t’orienter sur quelques-unes comme suit :

1. Qualité de l’huile de friture

D’abord l’huile avec laquelle tu vas faire frire tes aliments, la condition la plus importante est qu’elle ne soit pas servie auparavant pour frire des aliments contenant du gluten.

Alors si on parle de point de vu la qualité, les bonnes huiles sont les huiles à point de fumée élevé (il s’agit de la température à laquelle l’huile commence à fumer sous l’influence de la chaleur) et fort taux d’acides gras non saturés. Une huile qui résiste le mieux à la chaleur et qu’on peut utiliser plusieurs fois et surtout nous permet de manger gras mais sain, l’huile la plus recommandée pour faire frire des aliments est l’huile de noix de coco. Le seul inconvénient est qu’elle garde l’odeur de la noix de coco sur les aliments et du coup fausse le vrai gout de l’aliment.

La 2ème huile qui est aussi intéressante pour notre santé est l’huile d’olive qui est également une excellente alternative. Le seul inconvénient est qu’elle ne résiste pas à la chaleur.

Pour cela, nous optons généralement pour l’huile d’arachide (qui est la plus stable à haute température), d’avocat (qui a un petit goût de noisette) ou de tournesol (qui est la plus neutre). En tout cas, les huiles sont à zéro gluten et peuvent utilisés sans crainte.

2. Bien faire chauffer l’huile

Avant de mettre son aliment à frire, de préférence, préchauffer l’huile de friture pendant quelques minutes à 60-80°C jusqu’à ce qu’elle devienne est bien chaude à savoir que la température idéale de friture est de 170°C. C’est seulement quand elle crépite que l’on peut plonger délicatement (pour éviter les éclaboussures) ses aliments dans le bain d’huile.

Tu n’as pas besoin de thermomètre pour savoir que l’huile est bien chaude. Prends n’importe quel morceau d’aliment comme une frite par exemple, que tu plonges dans le bain à l’huile et si de petites bulles s’agglutinent autour, il est prêt à accueillir vos fritures.

Attention au temps de friture qui doit être aussi court que possible et les aliments doivent être bien dorés.

3. Bien égoutter les aliments frits

Bien dégorger un peu les aliments frits en les laissant égoutter après la friture. Il faut donc se débarrasser du surplus d’huile car c’est mieux à la fois au niveau du goût mais aussi éviter de boucher nos artères. Pour cela, utilise du papier absorbant au fond d’un plat qui va accueillir tes aliments frits. Tu peux par la suite servir et déguster tes aliments frits une fois que le papier est bien imbibé de gras.

4. Changer l’huile de friture régulièrement

On a tous tendance à réutiliser l’huile de friture plusieurs fois pour simplement éviter le gaspillage. Personnellement je la mets dans un bocal en verre pour la réutiliser la prochaine fois et bien sur la filtrer si nécessaire.  

Mais la question qui se pose, combien de fois pouvons-nous réutiliser la même huile de friture ?

L’idéal est de ne pas dépasser dix utilisations.

Pourquoi ?

Parce que tout simplement, à force de chauffer une huile, elle perd progressivement ses propriétés.

Comment puis-je savoir que je dois changer mon huile ?

Eh bien, tout simplement selon sa couleur qui s’assombrit, si elle sent fort et/ou si son goût devient amer et rance, ou encore si elle fume et forme de la mousse en chauffant.

Personnellement, lorsque mon huile est encore propre, à chaque nouvelle friture, j’ajoute dans mon ancienne huile un peu d’huile encore vierge pour faire remonter le niveau.

Alors un point super important. Mon conseil est de ne pas réutiliser une même huile pour une variété d’aliments. Faut séparer par exemples l’huile de friture de pomme de terre de celle du poulet et encore du poisson. Après, me concernant, je réutilise une huile uniquement lorsqu’elle reste encore propre pour une autre utilisation. Autrement je la jette.

5. Ne pas jeter l’huile de friture dans l’évier

Oui, surtout ne pas jeter l’huile de friture ni dans l’évier ni dans la poubelle ménagère !

Dans l’évier, elle bouche les canalisations et donc grosse galère. Le mieux est de la stocker dans un récipient hermétique et de la déposer en déchetterie ou elle sera traitée parmi les « déchets ménagers spéciaux ».

4 Confidences sur la maladie cœliaque

4 Confidences sur la maladie cœliaque

1. Comment puis-je éviter la contamination des aliments sans gluten ?

La contamination croisée peut se produire, de la préparation et du service. Voici quelques conseils pour éviter que le problème ne se pose :

  • Les aliments sans gluten ne doivent jamais être préparés dans une atmosphère farineuse
  • Bien nettoyer les surfaces avant de préparer des aliments sans gluten
  • Se laver les mains avant de manipuler des aliments sans gluten (surtout après la préparation d’autres aliments)
  • Prévoir l’utilisation des ustensiles séparés, par exemple, un grille-pain séparé pour le pain sans gluten ; des planches à pain séparées ; des récipients séparés pour le beurre et la confiture, etc.
  • Cuisiner et servir des aliments sans gluten dans des plats séparés
  • Ne pas frire les aliments sans gluten dans de l’huile qui a été utilisée pour des aliments contenant du gluten, comme les pâtes à frire ou les panures.

 

2. Puis-je manger du glutamate monosodique (MSG) ?

Le glutamate monosodique (MSG) est exempt de gluten. Le glutamate monosodique est un exhausteur de goût utilisé par l’industrie alimentaire dans de nombreux aliments industriels. Il peut être fabriqué à partir du blé ; cependant, pendant la transformation, la protéine du blé est complètement hydrolysée (décomposée) et peut être consommée par les personnes atteintes de maladie cœliaque.

3. C’est quoi un régime alimentaire ultra-sensible ?

Un régime alimentaire ultra-sensible ou hypersensible est un régime sans gluten plus restrictif qui peut être recommandé pour certaines personnes atteintes d’une maladie cœliaque avec des lésions intestinales permanentes même avec un régime sans gluten. Pour ces personnes, un régime ultrasensible peut être testé après avoir mis en évidence le régime sans gluten, afin de s’assurer qu’il n’y a pas de gluten accidentel. Le régime hypersensible consiste à tester un régime sans gluten dans lequel certains aliments normalement inclus dans un régime sans gluten sont évités, comme l’avoine sans gluten, l’extrait de malt d’orge et l’amidon de blé sans gluten.

Il existe peu de recherches publiées sur les régimes hypersensibles, mais l’expérience de la pratique clinique indique que cette approche alimentaire n’est suggérée que pour une très petite minorité de personnes atteintes de la maladie cœliaque.

Il est essentiel de discuter avec ton médecin si tu as des symptômes persistants. La première étape consisterait à rechercher la cause de tes symptômes, car cela est essentiel pour orienter le traitement avant d’envisager un régime sans gluten plus restrictif.

4. La méthode de chromatographie liquide par spectrométrie de masse (LC-MS/MS) est étudiée comme une nouvelle méthode potentielle d’analyse du gluten dans les aliments fermentés et hydrolysés et a permis d’identifier des fragments de gluten dans des produits qui ne sont pas visibles par la méthode ELISA concurrente R5 actuellement approuvée, est-ce une source de préoccupation ?

La méthode LC-MS/MS est extrêmement sensible et peut détecter de petits fragments de gluten qui peuvent ne pas être couverts par la méthode ELISA concurrente R5 ou toute autre méthode ELISA. Cependant, on ne sait pas ce que cela signifie en termes réels de la quantité de gluten qui pourrait être reconnue par l’organisme. Il n’existe pas de méthode vérifiée utilisant la LC-MS/MS pour mesurer la quantité de gluten. Ceci est important car la définition légale de l’absence de gluten est de 20 parties par million (ppm) de gluten ou moins.

Est-ce que les fragments de gluten analysés par la LC-MS/MS provoqueront une réaction immunitaire ? Selon Coeliac UK, certains de ces fragments contiennent des séquences qui, si elles ne sont pas décomposées par la digestion intestinale, pourraient être reconnues par les cellules immunitaires. Cependant, il est probable que beaucoup de ces fragments seront digérés et décomposés dans l’intestin et ne seront pas capables de déclencher une réaction, mais nous avons besoin de recherches supplémentaires pour répondre à ces questions.

D’ailleurs, l’expérience pratique acquise à travers plusieurs essais cliniques montre que les patients qui consomment des produits fermentés et hydrolysés sans gluten peuvent tolérer ces produits.

Les micronutriments : vitamines

Les micronutriments : vitamines

Les vitamines sont des micronutriments ou des substances organiques non énergétiques qui agissent à de très faibles quantités mais qui sont indispensables au bon fonctionnement de l’organisme. Se sont donc de véritables « atouts » nutritionnels.

Pour la bonne utilisation des ces micronutriments, l’eau est primordiale. C’est très simple car sans eau, l’organisme ne peut pas fonctionner.

Les vitamines

Le corps humain ne peut généralement produire seul les vitamines. Elles sont apportées principalement par notre alimentation. Elles sont indispensables car elles participent à la construction de l’organisme, au fonctionnement et à l’entretien du corps. Elles ont un rôle très varié : transporteur, cofacteur de réaction, messager… 

Les vitamines sont essentielles dans la régulation de notre organisme. En effet, elles participent à la croissance, aux systèmes musculaires, osseux, immunitaires, nerveux, développement du squelette, … et dans les réactions métaboliques de notre organisme, coagulation du sang, système immunitaire, fabrication d’ADN….

Il existe treize vitamines, dont huit vitamines du groupe B : B1, B2, B3, B5, B6, B8, B9, B12 ; la Vitamine C, A, D, E et K. 

On distingue deux types de vitamines comme suit :

  • Les vitamines hydrosolubles : solubles dans l’eau comme les vitamines du groupe B ainsi que la vitamine C.
  • Les vitamines liposolubles : solubles dans les graisses comme les vitamines A, D, E et K.
  • Certaines ont des propriétés anti-oxydantes : comme les vitamines A, C et E. 
  • La vitamine D a de nombreux bienfaits, notamment en cas de syndrome de l’intestin irritable.

Les bienfaits des vitamines 

  • La vitamine A (rétinol ou bêta-carotène) joue un rôle considérable dans la vision, le renouvellement cellulaire de la peau et le système immunitaire.

Les vitamines du groupe B au nombre de 8 comme suit :

  • Les vitamines B1, B2, B3, B5, B6, et B8 sont engagées dans la production d’énergie. Elles transforment les macronutriments à savoir les protéines, les lipides et les glucides en énergie. La vitamine B9 qui est connu aussi comme l’acide folique, intervient dans la division des cellules. Cette vitamine est super importante pour les femmes. En effet, elle peut causer des malformations fœtales lors d’un début de grossesse chez une femme présentant une carence
  • La vitamine B12 joue un rôle similaire à celui de la vitamine B9 dans la division cellulaire. La vitamine B12 contribue au bon fonctionnement du système nerveux et donc du cerveau. Les deux vitamines B9 et B12 jouent aussi un rôle considérable dans la formation des globules rouges.  
  • La vitamine C est la star des vitamines du fait de sa propriété de renforcer les défenses immunitaires. Elle est aussi assez connue pour ses propriétés antioxydantes consommé en masse pour lutter contre le vieillissement des cellules.
  • La vitamine D est évidement connue pour sa propriété de fixer le calcium sur les os. Il faut savoir que beaucoup de personnes qui développaient une forme sévère du Covid-19 étaient carencés en vitamine D.
  •  La vitamine E contribue dans la protection des membranes cellulaires et de ce fait dans le ralentissement du vieillissement cutané.
  • La vitamine K participe fortement dans le processus de la coagulation sanguine.

37 leçons de la maladie cœliaque

37 leçons de la maladie cœliaque

Hello les amis. Oui… la maladie cœliaque peut être parfois très pénible. Non… bien sûr, la plupart d’entre nous ne l’aiment pas. Mais ne vous laissez pas abattre, il suffit simplement de l’accepter et de continuer à vivre votre vie.

 

Voici 37 bienfaits d’une alimentation saine sans gluten véhiculés tout de même par la maladie cœliaque

 

  1. La maladie cœliaque nous enseigne la patience, car le processus de guérison est lent et nécessite un engagement.
  2. Notre organisme n’accepte que de la bonne nourriture, biologique, des ingrédients frais… Est-ce vraiment une maladie ou une bénédiction ?
  3. En réalité, faut reconnaitre qu’on aime bien manger maintenant car les douleurs ont disparu.
  4. Je suis tombée amoureuse de la nourriture après avoir été libéré du gluten
  5. J’ai récupéré ma vie maintenant que je ne me sens plus tout le temps comme une misère.
  6. Je suis beaucoup plus consciente de ce que je mange !
  7. J’ai appris qu’il y a plus important que la nourriture dans la vie.
  8. J’ai appris à ÉCOUTER mon corps.
  9. J’ai une meilleure éducation sur la façon dont la nourriture affecte vraiment mon corps.
  10. J’ai maintenant la capacité de réussir à cuisiner plus qu’une pomme de terre au four.
  11. Mon répertoire culinaire a augmenté de façon exponentielle !
  12. La maladie cœliaque m’a obligée à devenir un chef cuisinier à domicile dynamique !
  13. Cuisiner à la maison, c’est aussi s’asseoir autour d’une table et manger en famille.
  14. Après de nombreux essais, erreurs et échecs en cuisine, lorsque tu arrives enfin à réussir un délicieux produit de boulangerie, tu as l’impression d’avoir conquis le monde !
  15. Se promener dans la section boulangerie d’une épicerie et n’y avoir absolument aucune envie de quoi que ce soit.
  16. Ce que tu manges est parfois difficile à trouver et chère mais tellement mieux !
  17. J’aime le fait de ne pas être malade tous les jours.
  18. Être un survivant de la maladie cœliaque, plutôt qu’une victime, se traduit dans d’autres domaines de ma vie.
  19. Je sais ce qui m’a causé tant d’angoisse tout au long de mon enfance et de ma jeune vie d’adulte.
  20. Cela signifie adieu les multiples années de migraines.
  21. Je suis enfin en assez bonne santé pour faire de l’exercice.
  22. Tu es le seul à contrôler ce que tu manges, ce que tu élimines, ce que tu apprennes et à quel point tu deviens proactif.
  23. J’ai l’occasion de voir tant de gens se réjouir de ma grande « maîtrise de soi ».
  24. La maladie cœliaque fait de toi un grand juge de caractère. Tu veux te plaindre de mes choix de « régime à la mode » pendant que je te regarde manger du pain ? Quelque chose me dit que nous ne serons pas les meilleurs amis du monde.
  25. J’ai découvert qui sont mes vrais amis, ceux qui croient et respectent mes besoins !
  26. Après plusieurs fausses couches, on m’a diagnostiqué la MC et j’ai maintenant une belle fille de 2 ans.
  27. Il y a des millions de personnes qui se sentent fatiguées, déprimées et épuisées et pourtant elles ne savent pas pourquoi. Nous en revanche, le savons !
  28. La maladie cœliaque vous fait découvrir une nouvelle communauté d’amis.
  29. Elle vous met en position de pouvoir aider et encourager les autres à se faire dépister.
  30. Elle m’a appris à encaisser les coups, à se lever, à se dépoussiérer et à être créative.
  31. Tu n’as pas à prendre poliment un des biscuits à l’aspect douteux que tes collègues t’apportent.
  32. Nos enfants cœliaques apprendront à voir toutes les situations sous un angle positif plutôt que de se plaindre et d’être négatifs.
  33. Ce n’est plus « je ne devrais pas ». Maintenant c’est « je ne peux pas ».
  34. Cela me permet d’élever la voix et de parler de moi-même.
  35. Cela m’oblige à lire les étiquettes encore plus attentivement.
  36. J’ai rencontré des gens et visité des endroits que je n’aurais jamais vus autrement !
  37. Cela m’aide à mieux comprendre les gens qui ont d’autres problèmes de santé et à avoir plus de patience et d’empathie.

La maladie cœliaque et la génétique

La maladie cœliaque et la génétique

1. Est-ce que la maladie cœliaque est une maladie génétique ?

Dr Olivier Mouterde (pédiatre gastro-entérologue, C.H.U. de Rouen) explique que la maladie cœliaque n’est pas une maladie génétique, mais il existe des gènes de susceptibilité (antigènes d’histocompatibilité HLA-DQ2 et -DQ8) et d’autres gènes de prédisposition. Ces multiples gènes ont une influence sur le déclenchement et le développement de formes plus ou moins graves. Le gluten reste évidemment l’élément environnemental majeur. 

2. Pourquoi ai-je soudainement contracté la maladie cœliaque – j’ai 41 ans et le diagnostic est très récent. J’ai lu que l’on peut naître avec le gène cœliaque, alors est-ce vrai ? Et deuxièmement, j’ai lu que des choses comme un stress important sur le corps et la grossesse peuvent déclencher une réponse auto-immune, est-ce également vrai ?

De nombreuses personnes naissent avec des gènes qui peuvent augmenter le risque de maladie cœliaque. Mais cela ne signifie pas qu’ils développent la maladie. D’autres facteurs extérieurs à la génétique d’une personne peuvent également jouer un rôle. Malheureusement, on ne sait pas grand-chose sur les facteurs autres que les gènes qui pourraient déclencher ou augmenter le risque de contracter une maladie cœliaque.

Ainsi, l’augmentation du niveau de stress ou l’accouchement pourraient potentiellement jouer un rôle, mais il n’existe aucune preuve scientifique à l’appui. De nombreux groupes de recherche essaient de comprendre les facteurs autres que la génétique qui jouent un rôle.

3. Bien que la maladie cœliaque soit clairement en partie une maladie génétique, la génétique seule ne suffit pas à expliquer pourquoi une personne est atteinte de la maladie cœliaque et une autre non. Même chez des personnes génétiquement identiques, des jumeaux monozygotes, un jumeau peut avoir une maladie cœliaque et l’autre pas. D’autres facteurs de notre environnement peuvent également jouer un rôle, et ceux-ci peuvent être différents pour chaque personne. La nature de ces facteurs est encore peu claire, et nous ne sommes donc malheureusement pas encore en mesure de réduire le risque de contracter une maladie cœliaque.

Les chances de contracter d’autres maladies liées au système immunitaire chez les patients atteints de la maladie cœliaque sont effectivement accrues. Il s’agit par exemple de la maladie thyroïdienne auto-immune et du diabète de type 1, mais il y en a d’autres aussi. Les chances exactes de développer une autre maladie auto-immune sont difficiles à estimer et diffèrent grandement selon les maladies auto-immunes

Oui, il y a aussi des chercheurs qui étudient la maladie cœliaque. Par exemple, Le professeur David van Heel au Royaume-Uni, chercheur financé par Coeliac UK. Il est professeur de génétique à London School of Medicine and Dentistry, et gastro-entérologue consultant au Barts Health NHS trust. Ses recherches portent notamment sur les maladies auto-immunes et les conséquences immunologiques des variantes génétiques prédisposant aux maladies sur la biologie humaine.

4. La génétique pourrait-elle expliquer pourquoi certaines personnes développent des troubles neurologiques et d’autres non et si oui, est-ce quelque chose d’envisagé ?

Malheureusement, les scientifiques ne savent pas pourquoi certains patients cœliaques développent une ataxie au gluten et d’autres symptômes neurologiques. Il semble que les anticorps qui sont produits dans l’intestin en réponse au gluten peuvent parfois se rendre au cerveau ou au système nerveux et y causer des dommages. Les scientifiques expliquent qu’il existe un lien entre l’intestin et le cerveau (appelé axe intestin-cerveau), mais la recherche étudie encore les bases de ce lien. On ne sait pas très bien comment l’axe intestin-cerveau est affecté chez les patients cœliaques ni si le bagage génétique du patient peut avoir une incidence sur ce point. Les futures recherches visent à relier l’intestin sur puce à un cerveau sur puce et voir si possibilité de modéliser l’axe intestin-cerveau spécifique à la maladie cœliaque.

5. J’ai eu un test sanguin négatif, pas d’anticorps, mais quand je suis allé à l’hôpital pour une biopsie, ils m’ont diagnostiqué la maladie cœliaque. Mes gènes pourraient-ils être différents de ceux d’une personne qui avait des anticorps ?

Cela pourrait être le cas. Cependant, les chercheurs ne savent pas exactement en quoi la génétique peut être différente. Ils ne savent pas quels gènes sont essentiels à la production d’anticorps chez les patients atteints de maladie cœliaque et pourquoi les niveaux de ces anticorps peuvent être différents chez chaque personne. Le système immunitaire est très variable selon les individus atteints ou non de la maladie cœliaque. En outre, des facteurs autres que la génétique pourraient également contribuer à la variation des anticorps chez les patients atteints de la maladie cœliaque.

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Les fibres dans notre alimentation

Les fibres dans notre alimentation

Les fibres alimentaires sont des polymères glucidiques d’origine végétale comme par exemple : cellulose, lignine et pectine. Les fibres alimentaires ne sont ni digérées ni absorbées dans l’intestin. On dit qu’elles sont indigestibles. De ce fait, elles n’apportent pas de calories.

En présence d’eau, les fibres ne réagissent pas de la même façon.

Il existe 02 types de fibres :

1-Fibres solubles

Elles ont un pouvoir hydrophile.

  • Elles forment un gel visqueux, intéressantes en cas de diarrhées.
  • Elles ralentissent les étapes de digestion et d’absorption des glucides : elles ralentissent la vidange gastrique, on a donc un rassasiement plus long et c’est pour ça qu’on dit qu’elles sont « satiétogènes »
  • Elles diminuent l’index glycémique des aliments glucidiques et c’est la raison pour laquelle, les fibres restent super intéressantes pour les diabétiques.

On trouve les fibres solubles dans les céréales comme le blé et l’avoine, les légumes comme la carotte, l’asperge et la pomme de terre et enfin les fruits comme la nectarine et l’orange.

2- Fibres insolubles

Elles absorbent 25 fois leurs poids en eau et elles sont intéressantes en cas de constipation grâce à leur pouvoir de rétention de l’eau.

De plus, elle augmente le volume du bol alimentaire et donc joue un rôle important dans le transit intestinal et change la consistance des selles (les rendant ainsi plus molles), grâce à leur pouvoir de rétention de l’eau, stimulent les contractions de l’intestin et favorisent l’activité bactérienne

On les trouve dans les céréales complètes, les légumes secs, les fruits et légumes comme le choux, brocolis, pois, poire, pomme, pruneaux, figues et dattes.

Propriétés des fibres alimentaires

  • Elles augmentent la production des selles
  • Elles stimulent la fermentation colique
  • Elles diminuent la cholestérolémie à jeun (cholestérolémie = taux de cholestérol sanguin)
  • Elles diminuent la glycémie et/ou l’insulinémie (sécrétion d’insuline) postprandiale (après le repas)
  • Prévention de certaines pathologie (cancers colorectaux, maladie cardiovasculaire)
  • Elles réduisent la biodisponibilité des nutriments énergétiques, vitamines et minéraux
  • Elles jouent un rôle dans la satiété et dans la perte de poids.

Les fibres alimentaires ont un rôle mécanique sur le transit intestinal. En effet, elles traversent l’appareil digestif sans être digérées, un fois dans le colon, elles rencontrent les bactéries qui vont contribuer à leur fermentation. Cette fermentation va produire des acides gras à chaînes courtes et du gaz. Une partie de ces acides gras sera utilisé par les bactéries pour leur développement et surtout leurs fonctionnements.

Une alimentation riche en fibres stimule la diversité de notre population bactérienne intestinale. La quantité et la qualité des fibres ingérées jouent un rôle dans la composition de notre microbiote (la flore intestinale) et donc contribuent systémiquement dans la qualité de notre microbiote et aussi sur ses fonctions.   

De récentes études récentes (INRA & CNRS) ont montré l’influence d’une alimentation riche en fibres sur la diversité du microbiote. En effet, la diversité de notre microbiote est importante pour notre santé car un microbiote stable peut nous protéger contre plusieurs problèmes de santé comme le diabète et l’obésité.

Les mêmes études ont démontré que l’alimentation riche en fibres est le moyen d’améliorer un microbiote appauvri. Aussi, les recherches ont démontré que les bactéries en absence de fibres s’attaquent aux glyco-protéines de notre mucus intestinal, réduisant ainsi l’étanchéité de cette barrière protectrice.

Quelques conséquences de la maladie cœliaque

Quelques conséquences de la maladie cœliaque

Est-ce que la maladie cœliaque peut atteindre les jeunes bébés ?

L’intestin et le système immunitaire ont besoin d’au moins 1 an pour devenir autonomes. Pour diagnostiquer la maladie cœliaque,  le malade doit avoir au moins l’age d’1 an et cela en fonction des symptômes et des résultats biologiques. Moins d’1 an le diagnostic est juste impossible.

Y a-t-il un lien entre la maladie cœliaque et les troubles d’attention qu’on observe de + en + chez les adolescents et les jeunes enfants ?

Le lien est loin d’être établi entre la maladie cœliaque et les troubles de l’attention ; mais le fait que 1 % de la population serait atteinte de la maladie cœliaque n’exclut pas la possibilité de maladie cœliaque pour un enfant avec un déficit d’attention et des symptômes digestifs.

Puis-je manger de l’avoine ?

Les personnes atteintes de la maladie cœliaque peuvent manger de l’avoine, mais malheureusement elle souvent contaminées par le blé, LE seigle ET l’orge lors de sa transformation. Cependant, un très petit nombre de personnes atteintes de la maladie cœliaque peuvent encore être sensibles aux produits d’avoine pure et non contaminée.

Puis-je manger de la levure ?

La levure fraîche est naturellement sans gluten. En revanche, certaines marques de levures séchées contiennent de l’amidon de blé dans leurs ingrédients et ne sont donc pas exemptes de gluten.

Quels sont les symptômes de la maladie cœliaque ?

Les symptômes de la maladie cœliaque sont multiples et varient d’une personne à l’autre et peuvent aller de très légers à graves. Les symptômes les plus courants sont les suivants :

  •     Diarrhées fréquentes ou selles molles
  •     Nausées, vomissements et malaises
  •     Douleurs et crampes d’estomac
  •     Beaucoup de gaz et de ballonnements
  •     Fatigue permanente
  •     Anémie (bien évidemment faire une analyse de sang pour le savoir)
  •     Perte de poids (mais pas dans tous les cas)
  •     Aphtes réguliers
  •     Constipation ou selles dures
  •     Éruption cutanée (dermatite herpétiforme, manifestation cutanée de la maladie cœliaque).

Quel est le lien entre la maladie cœliaque et la dermatite herpétiforme ?

La maladie cœliaque est causée par une réaction du système immunitaire au gluten qui une fois diagnostiquée, elle est traitée en suivant un régime alimentaire sans gluten. La dermatite herpétiforme est liée aux anticorps IgA anti-transglutaminase épidermique, elle est donc la manifestation cutanée de la maladie cœliaque. En d’autres termes, la dermatite herpétiforme est une dermatose bulleuse auto-immune rare caractérisée par une association avec une entéropathie au gluten quasi constante.

Qu’est-ce que l’ostéoporose ?

D’après la Société Française de rhumatologie, l’ostéoporose est une maladie silencieuse dont les signes sont des douleurs liées aux fractures ou encore une perte de taille supérieure à 4 cm (souvent liées à une fracture vertébrale passée inaperçue). En effet, c’est une fragilisation de l’os due à une perte osseuse excessive. En d’autres termes, l’ostéoporose est un état dans lequel les os du corps deviennent fragiles et sont plus susceptibles de se briser. Les personnes atteintes de maladie cœliaque peuvent avoir une faible densité minérale osseuse (DMO). Pour justement diagnostiquer l’ostéoporose, c’est la DMO qui est ce qui est mesuré. Lorsque la perte osseuse est excessive, elle peut se compliquer de fractures. On parle alors d’ostéoporose fracturaire.